REVUE DE ©PRESSE RADIOTAMTAM AFRICA AVEC Félicité Amaneyâ Râ VINCENT DU 7 NOVEMBRE 2024 REVUE DE PRESSE 07 novembre 2024

07 novembre 2024 - 17:15 - 763vues
Amis, bonjour à tous !
Je suis ravie de vous retrouver pour cette ©Revue de Presse Africaine d’Automne, édition du 07 novembre 2024. Ensemble, nous allons parcourir les actualités marquantes du continent, avec un regard pointu sur les événements et les voix qui façonnent l’Afrique aujourd’hui. Préparez-vous pour une plongée enrichissante dans les grands titres et les perspectives africaines !
La réélection de Donald Trump est perçue en Afrique comme un tournant majeur pour les relations entre le continent et les États-Unis. Ce second mandat laisse entrevoir un renforcement d'une politique pragmatique et économique, privilégiant les intérêts bilatéraux à l’aide humanitaire traditionnelle. Pour plusieurs pays africains, cette victoire suscite des interrogations : quels seront les nouveaux axes de partenariat ? Comment l’Afrique pourra-t-elle défendre ses propres intérêts dans ce contexte de rivalité entre grandes puissances, où la Chine occupe déjà une place importante sur le continent ?
Dans le domaine sécuritaire, l’Afrique reste confrontée à des défis de taille, et certains leaders africains espèrent que la politique de Trump visera à maintenir un soutien stratégique, bien que plus restreint. En parallèle, la question climatique, prioritaire pour de nombreux États africains frappés de plein fouet par le réchauffement, pourrait connaître des moments difficiles si le désengagement américain se confirme.
En somme, cette victoire, vue d’Afrique, inspire des espoirs mais soulève également des défis, nécessitant des stratégies plus affirmées pour que le continent continue de progresser, malgré les changements de cap à Washington.
L'actualité principale du jour au Gabon : la campagne électorale pour le référendum constitutionnel prévu le 16 novembre 2024 vient de débuter. À cette date, les citoyens gabonais seront appelés à voter par « oui » ou « non » sur la proposition de nouvelle Constitution, qui prévoit notamment l'instauration d'un régime présidentiel avec un mandat de sept ans, renouvelable une fois. Cette proposition divise une partie de la population.
« Citoyennes et citoyens du Gabon, je vous exhorte à vous rendre en nombre aux urnes pour ce référendum, car l'abstention est notre unique adversaire », a déclaré le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui mise beaucoup sur cette consultation. Ce référendum constitue le premier test électoral pour les militaires au pouvoir. Cependant, le texte de la Constitution proposée ne fait pas l’unanimité.
« Dynamique Unitaire a toujours lutté pour un Gabon doté d'institutions robustes. Cependant, le projet de Constitution assure un homme fort au pouvoir, et non des institutions fortes », affirme Roger Abessolo, président de Dynamique Unitaire, un influent syndicat des travailleurs. Plusieurs autres figures politiques appellent également à voter « non ».
Absence d'effervescence au début de la campagne
À l’inverse, les incitations à voter « oui » se multiplient, comme celle de Florentin Moussavou, troisième vice-président de l'Assemblée nationale : « Il faut voter oui massivement, car l'avenir du pays est en jeu. Cette Constitution est l'une des clés essentielles pour que le Gabon fasse un bond qualitatif vers l'avenir. »
Le premier jour de campagne n’a cependant pas été marqué par une forte mobilisation. Le gouvernement gabonais a déployé plusieurs missions à travers le pays pour expliquer le texte aux populations.
AFRIQUE AUSTRALE MOZAMBIQUE SELON RFI : Manifestations au Mozambique: heurts dans la capitale quadrillée par les forces de l’ordre. Au Mozambique, des échauffourées ont eu lieu ce jeudi matin entre la police et des manifestants, à Maputo, la capitale. Le candidat de l’opposition à l’élection présidentielle, Venancio Mondlane, a appelé à une grande marche pour ce 7 novembre 2024 contre les fraudes électorales, point culminant d’une semaine de contestation dont la répression a déjà fait une vingtaine de morts…Pour l’heure, le centre-ville est plutôt désert. Il faut dire que le déploiement des forces de l’ordre a de quoi dissuader : l’unité d’intervention rapide patrouille dans des véhicules blindés. L’armée est là aussi. Chaque petit rassemblement est rapidement dispersé par des tirs de gaz lacrymogène et des arrestations ont été observées. Autre mesure prise par les autorités : la restriction de l’accès à internet. Il est quasi impossible d’utiliser les réseaux sociaux, notamment. Cela fait déjà plusieurs jours que l’accès à Internet est restreint. L’Institut national des communications du Mozambique s’en est expliqué : ces mesures ont été prises pour éviter la diffusion de contenus et de vidéos notamment qui incitent à la violence.
AFRIQUE CENTRALE GABON SELON RFI : Gabon: ouverture de la campagne référendaire. Au Gabon, c’est l’ouverture de la campagne électorale pour le référendum constitutionnel prévu le 16 novembre 2024. Ce jour-là, les Gabonais seront appelés aux urnes pour voter par un « oui » ou « non » sur le projet de la Constitution du pays qui prévoit notamment un régime présidentiel avec un mandat de sept ans renouvelable une seule fois. Ce projet divise les Gabonais…Le référendum est le premier rendez-vous électoral pour les militaires au pouvoir. Le projet de Constitution ne fait pas l’unanimité. « Dynamique unitaire s’est toujours battu pour un Gabon des institutions fortes. Or, le projet garantit un homme fort à la tête du pays et non des institutions fortes », dit, par exemple, Roger Abessolo, le président de Dynamique unitaire, puissant syndicat des travailleurs. Et plusieurs autres personnalités politiques appellent également à voter « non ». En revanche, les appels à voter « oui » se multiplient, comme Florentin Moussavou, le troisième vice-président de l’Assemblée nationale : « Voter oui massivement, parce que c’est l’avenir du pays qui est en jeu. Cette Constitution constitue une des clés majeures pour permettre au Gabon de réaliser un saut qualitatif vers l’avenir. »
AFRIQUE OCEAN INDIEN ÎLE MAURICE SELON RFI : Maurice: la campagne électorale s’intensifie à trois jours des législatives.
Maurice vit une intense campagne électorale depuis six semaines, dominée par deux coalitions : l’Alliance du peuple du Premier ministre sortant Pravind Jugnauth et l’Alliance du changement de Navin Ramgoolam, qui tente de reconquérir le pouvoir…Chaque coalition présente 60 candidats pour les 70 sièges de l’Assemblée nationale…Outre les 60 candidats élus au suffrage universel direct, deux autres sièges sont prévus pour l’île Rodrigues et huit autres sièges sont attribués selon un système appelé « Best Loser », destinés aux meilleurs perdants selon les profils communautaires pour assurer une représentation équitable des principales ethnies à l’Assemblée. En effet, Maurice reconnaît officiellement quatre grands groupes ethniques : les Hindous, les Musulmans, la Population Générale et les Sino-Mauriciens. La Population Générale regroupe les Créoles, les Franco-Mauriciens ainsi que les Chrétiens d’origine tamoule indienne.
AFRIQUE DE L’OUEST SELON VOAAFRIQUE : Le retrait de la mission de l’ONU au Mali sera achevé mi-novembre. La mission de stabilisation de l’ONU au Mali, chassée en 2023 par le pouvoir, aura complètement quitté le pays le 15 novembre au terme du processus dit de « liquidation », a indiqué le conseil des ministres. La Minusma a clos fin décembre 2023 un engagement de dix ans commencé en 2013 face à la propagation du jihadisme qui menaçait la stabilité de cet Etat pauvre et fragile et persiste aujourd’hui. Mais l’arrêt de ses activités a été suivi de plusieurs mois de « liquidation » consistant à remettre aux autorités nationales ou évacuer les derniers équipements, et mettre fin aux contrats existants…La mission comptait environ 15.000 soldats et policiers venus de dizaines de pays. Sa présence était devenue intenable après l’avènement de colonels putschistes en 2020. A la demande pressante de la junte, le Conseil de sécurité de l’ONU a mis fin à son mandat.
AFRIQUE CENTRALE TCHAD SELON BBC : Pourquoi le Tchad veut-il se retirer de la Force Mixte Multinationale et quelles seraient les conséquences régionales ?. Le bassin du lac Tchad est bordé par le Cameroun, le Tchad, le Niger et le Nigéria, qui font tous partie d’une force multinationale mixte depuis 2015, cherchant à éradiquer les groupes armés opérant dans la région…La force opérationnelle, dont le siège se trouve au Tchad, comptait environ 10 000 soldats en 2022, provenant des pays membres, selon un rapport de la MNJTF. En 2018, lorsque la force opérationnelle comptait 8 000 soldats, le Tchad y a contribué à hauteur de 3 000 soldats, soit la deuxième contribution la plus importante après celle du Nigéria, qui comptait 3 250 soldats… Si le Tchad se retire, l’alliance de sécurité pourrait perdre sa deuxième force la plus importante, à un moment où les menaces à la sécurité restent un défi dans la région… Jusqu’à présent, la force militaire conjointe a limité les incursions du groupe djihadiste dans la région. Certains de ces exploits ont été attribués en partie aux troupes tchadiennes qui ont endigué l’avancée de Boko Haram et l’ont forcé à se diviser en factions.
AFRIQUE DE L’OUEST BURKINA FASO SELON JEUNE AFRIQUE : Burkina Faso : la grande purge d’Ibrahim Traoré dans l’armée. Seize officiers ou sous-officiers ont été radiés de l’armée. Parmi eux : Paul Henri Sandaogo Damiba, l’ancien chef de la junte aujourd’hui en exil au Togo, mais également des gradés, dont beaucoup ont été enlevés et sont aujourd’hui portés disparus…Ce mercredi 30 octobre, au moins seize décrets présidentiels, signés de la main d’ « IB » (surnom donné au président de la transition), ont acté la radiation d’autant d’officiers et sous-officiers pour « faute jugée particulièrement grave ». Tous, à l’exception de Damiba, qui a trouvé refuge à Lomé, ont été arrêtés ou ont disparu dans des circonstances troubles au cours de l’année écoulée, vraisemblablement enlevés par les services de renseignement burkinabè…Entre arrestations, disparitions et enrôlements forcés, la machine répressive d’IB tourne à plein régime, ciblant sans distinction militaires et civils, adversaires du régime ou simples voix discordantes. Entre le 4 septembre et le 4 octobre, la machine s’est emballée : en un mois seulement, plus de 350 personnes ont été interpellées pour des « faits d’observation hostiles » ou « d’espionnage de nature terroriste », selon les chiffres divulgués par le ministère de la Sécurité.
AFRIQUE DE L’OUEST ENCORE LE BURKINA FASO SELON RFI : Burkina Faso: deux avocats enlevés en octobre dans l’ouest ont été libérés. Au Burkina Faso, deux avocats enlevés début octobre 2024 alors qu’ils roulaient en voiture vers Bobo-Dioulasso sont libres : ils suivent actuellement des examens médicaux avant de rejoindre leurs familles. Aucun détail n’a encore été donné sur les circonstances de leur libération, annoncée par leurs confrères. « Le bâtonnier et le Conseil de l’Ordre ont l’immense joie d’annoncer la libération de maitres Christian Kaboré et Gontran Somé » : c’est par cette phrase que maître Batibié Benao, le bâtonnier de l’ordre des avocats du Burkina Faso, a annoncé la libération des deux avocats, après 26 jours de captivité. Le gouvernement burkinabè n’a donné aucune information sur les conditions de libération des deux hommes, ainsi que cinq autres membres des forces de sécurité, qui étaient également otages des groupes armés terroristes.
AFRIQUE ROYAUME UNI SELON RFI : Le Royaume-Uni sanctionne les mercenaires russes d’Africa Corps. Le ministère britannique des Affaires étrangères a annoncé, ce 7 novembre 2024, des sanctions à l’encontre de plusieurs groupes de mercenaires russes en Afrique, dont Africa Corps, considéré comme le successeur de Wagner, une première de la part d’un pays du G7. Ces « 56 nouvelles mesures (prises) dans le cadre du plus grand programme de sanctions (de Londres) contre la Russie depuis mai 2023 » visent notamment « trois groupes de mercenaires privés ayant des liens avec le Kremlin, dont Africa Corps, et 11 individus associés à des mandataires russes », qui ont « menacé la paix et la sécurité en Libye, au Mali et en République centrafricaine », selon un communiqué du Foreign Office intitulé « Le Royaume-Uni frappe au cœur de la machine de guerre de Poutine ». Les groupes Africa Corps, la brigade Bears et PMC Espanola sont, entre autres, accusés « d’avoir commis des violations généralisées des droits humains sur tout le continent » et « d’exploiter les ressources naturelles de ces pays pour leur profit », dans le but d’étendre la sphère d’influence de la Russie, affirme le texte.
AFRIQUE RUSSIE SELON LE MONDE : Conférence Russie-Afrique : Moscou poursuit sa promotion d’un «monde multipolaire ». Le Kremlin entend apporter, samedi 9 et dimanche 10 novembre, une nouvelle illustration du « monde multipolaire » qu’il veut promouvoir dans son face-à-face avec les Occidentaux, à l’occasion d’une conférence ministérielle sur le partenariat Russie-Afrique à Sotchi, sur les bords de la mer Noire. Des hauts responsables d’une cinquantaine de pays, selon les organisateurs, doivent prendre part à cette réunion. Elle intervient après le sommet des BRICS en octobre à Kazan (Russie), où le président Vladimir Poutine avait voulu démontrer l’échec de la politique d’isolement et de sanctions engagée contre son pays par les Etats occidentaux après l’assaut russe en Ukraine en février 2022. Depuis plusieurs années, la Russie, qui fut un acteur incontournable en Afrique à l’époque soviétique, place ses pions sur les pays africains, qui ne se sont pas laissé convaincre par l’Occident de s’associer à ses sanctions contre Moscou. Le Monde avec
AFRIQUE RUSSIE GABON SELON RFI : «Flotte fantôme» pour contourner les sanctions occidentales: «Le Gabon n’a pas donné de pavillon à la Russie». D’après les informations de RFI, depuis décembre 2023, la « flotte fantôme » utilisée par la Russie pour échapper aux sanctions occidentales sur le pétrole a enregistré de nombreux navires sous pavillon gabonais : quarante pétroliers battant le drapeau du pays d’Afrique centrale ont récemment visité des ports russes. Le ministre gabonais des Transports, de la marine marchande et de la mer répond aux critiques sur le sujet : « Quand un bateau prend son pavillon, il ne nous dit pas qu’il va aller prendre du pétrole en Russie, aux États-Unis ou ailleurs. » D’après un récent rapport de la Kyiv School of Economics, établissement d’enseignement et de recherches situé à Kiev, la flotte fantôme russe – une armada de navires utilisée par Moscou pour contourner les sanctions occidentales sur le pétrole – enregistre de plus en plus ses navires sous pavillon gabonais. D’après les informations de RFI, sur les 95 tankers battant pavillon gabonais aujourd’hui, au moins 40 ont récemment visité des ports russes.
AFRIQUE DE L’EST SOUDAN SELON RFI : Soudan du Sud: le président kényan Ruto à Juba pour relancer l’initiative de paix «Tumaini». Le président du Kenya William Ruto était en visite officielle à Juba au Soudan du Sud mercredi 6 novembre 2024 avec pour objectif de permettre une reprise des pourparlers de paix. Organisés sous l’égide du Kenya, entre le gouvernement sud-soudanais et des groupes d’opposition non-signataires de l’accord de paix de 2018, ce processus de paix parallèle, baptisé Tumaini (« espoir » en kiswahili), a été initié en mai 2024 par William Ruto à la demande du président sud-soudanais Salva Kiir…Après des avancées et la signature de neuf protocoles en juillet, le vice-président Riek Machar a annoncé son retrait des discussions. Riek Machar reste l’opposant principal au président Salva Kiir, même s’ils cohabitent dans un gouvernement d’unité et de transition formé en vertu de l’accord de paix de 2018. Mais la visite de William Ruto semble avoir permis un début de déblocage pour une reprise des discussions au Kenya.
AFRIQUE DE L’OUEST SENEGAL SELON RFI : 7 novembre 2024: le Sénégal célèbre la Journée de l’écrivain africain. L’Association des écrivains du Sénégal célèbre, ce 7 novembre 2024, la 32e édition de la Journée internationale de l’écrivain africain, avec pour parrain de la manifestation le poète, romancier et essayiste Momar Guèye qui succède à Ken Bugul…Formellement instaurée en 1992 par l’Association panafricaine des écrivains (PAWA), cette fête de l’écriture a pour ambition de mettre en lumière les œuvres littéraires africaines, mais aussi les circonstances de leur production et les problèmes liés à leur diffusion. Son organisation incombe aux pays…Pays éminemment littéraire, le Sénégal est la terre natale des Léopold Sédar Senghor, des Birago Diop, des Ousmane Socé, des Cheikh Hamidou Kane, qui ont jeté au début du siècle dernier les bases de la littérature africaine francophone. Ses romanciers, ses poètes, ses essayistes ont incarné les modèles de créativité et d’analyse qui ont ensuite essaimé à travers l’Afrique francophone.
Nous vous donnons rendez-vous très bientôt pour une nouvelle édition de la Revue de Presse Afrique. Merci d'avoir suivi cette édition. Passez une excellente soirée en compagnie de RADIOTAMTAM AFRICA !
Avec cette citation « Tant d’êtres pleurent, tant d’êtres pourraient les consoler. » Armand Jules Claude Marquiset
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-Ricky, partisan de la radio publique.
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