Par Jophiel
Si vous êtes au Gabon et que vous avez l’habitude de partager tout et n’importe quoi sur le Président de la République, vous devez tout de suite arrêter au risque d’avoir des problèmes avec la justice.
On a souvent cette habitude de partager tout et n’importe quoi principalement sur les réseaux sociaux. Si vous en avez l’habitude, prenez connaissance du nouveau code pénal de la République gabonaise pris en application du décret n°000205/PR du 30 juin 2020 portant promulgation de la loi n°006/2020 portant modification de la loi n°042/2018 du 05 juillet 2019 portant code pénal de la République gabonaise.
C’est ce que nous apprend la seconde partie de l’article 158 du titre IX sur les outrages envers les dépositaires de l’autorité et de la force publique.
En effet, il dispose que « si l’outrage a été commis par voie de tracts, de tout moyen électronique, de bulletins ou papillons, distribués ou exposés au regard du public ou détenus en vue de la distribution, les auteurs et complices sont punis de deux ans d’emprisonnement au plus et d’une amende de 2.000.000 de francs au plus.
De ce fait, « le tribunal saisi ordonne dans tous les cas, la destruction des tracts, bulletins ou papillons distribués ou exposés, aux frais de l’auteur de l’infraction ».
Pour en arriver là, il faut que l’intéressé porte plainte contre les responsables de ce délit. Toutefois, le législateur semble ignorer la puissance des réseaux sociaux et de nombreux comptes « Fake » par lesquels ces images/vidéos circulent le plus souvent.
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