AFRIQUE 2050 : La construction d'espaces verts fait partie du développement immobilier de Dakar

Par la rédaction de RadioTamTam

Le geste écologique de planter un arbre ne sera bientôt plus optionnel au Sénégal. Le président de la République a récemment annoncé un projet de loi à cet effet. Pour le gouvernement, il s'agit d'accélérer le reboisement afin de préserver l'environnement.

Le gouvernement sénégalais veut étendre le reboisement dans tout le pays. La construction de logements et de bâtiments publics sera prochainement soumise à l'obligation de reboisement. «Nous devons planter des arbres partout. C'est pourquoi je vais proposer, dans le cadre du code de construction et du code de l'urbanisme, qu'à partir de maintenant, les permis de construire soient adossés à l'obligation de planter des arbres devant les maisons et d'assurer leur entretien permanent », déclare Le président Macky Sall.

Le chef de l'Etat sénégalais a fait cette annonce le dimanche 9 août 2020 à Dakar, lors de la cérémonie de la 37e édition de la Journée nationale de l'arbre sous le thème «Reforestation, un remède contre la pandémie». Un thème à travers lequel les autorités sénégalaises veulent mettre en évidence le rôle protecteur des arbres. «Planter un arbre, c'est donner vie à tout un écosystème, c'est aussi renforcer la protection de nos forêts et lutter contre l'érosion», explique Macky Sall.

La particularité de cette année est les baobabs

Cette année, la Journée nationale de l'arbre au Sénégal avait pour mascotte le baobab, dont le nom scientifique est adansonia digitata. Pour illustrer le choix de cet arbre, le président Macky Sall a symboliquement planté un jeune plant de baobab sur l'esplanade du Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio.

Dans ce pays d'Afrique de l'Ouest, le baobab est considéré comme un symbole historique et emblématique. Il est associé à des symboles évoquant la vie et la mort: alors que leurs feuilles sont utilisées pour fabriquer des tisanes médicinales et leurs fruits pour la décoction des nouveau-nés, l'écorce de baobab a longtemps servi de linceul aux griots.

Et pourtant, les baobabs du Sénégal sont désormais confrontés à une urbanisation et une activité industrielle incontrôlées qui menacent leur survie. Le projet d'extension des installations de la société «Le Ciment du Sahel» à l'est de Dakar au Sénégal menace de raser 236 hectares supplémentaires dans la réserve de baobabs de Bandia.

SOURCE: AFRIK 21

Chaque contribution, qu’elle soit grande ou petite, est si précieuse pour notre avenir. Soutenez-nous dès aujourd'hui. Soutenez le journalisme indépendant.

L’équipe de RadioTamTam Propulsé par HelloAsso