AFRIQUE 2050 : Puy-de-Dôme L’acte de décès du FCFA impacte la Banque de France

Par Félicité VINCENT

Pour la laisser fabriquer la nouvelle monnaie ECO.

La ville de Chamalières où est située l’imprimerie de la Banque de France, dans le Puy-de-Dôme. L’inquiétude de perdre ce marché juteux de la fabrication des billets du FCFA ou la nouvelle monnaie africaine l’ECO venait à voir le jour.

Vincent Bonnier Directeur Général de la fabrication des billets au niveau de la Banque de France « tend la main aux africains pour que l’imprimerie de Chamalières ne soit pas fermée. » selon  France 3

Le FCFA est une monnaie utilisée par 14 pays d’Afrique, sa disparition aurait immensément des conséquences très sévères sur l’économie locale, et pour la Banque de France. Les autorités françaises tentent de dire le contraire, or la France n’aura plus de représentant au sein du Conseil d’Administration de l’Union Economique Monétaire  Ouest Africaine (UEMOA). Les pays qui utilisent la nouvelle monnaie, ECO, ne seront plus obligés de déposer leurs réserves d’or de change en France, car le passage du FCFA à l’ECO risque aussi d’avoir un impact très sérieux sur l’activité économie de cette imprimerie française située à Chamalières.

Depuis que le bruit cours sur la naissance de cette nouvelle monnaie africaine qui sera baptisée ECO, cette entreprise est devenue insomniaque, car son existence risque de passer au trépas du monde d’Hadès.

La Banque de France ne voit plus verte

« Si jamais on se trouve dans un scénario où l’impression des billets de la nouvelle monnaie est confiée à une autre organisation, cela aura évidemment un impact sur notre activité. »

s’inquiète Vincent Bonnier, directeur général de la fabrication des billets à la Banque de France

Bonnier prie avec humilité les autorités africaines de lui confier la fabrication de la novelle monnaie de la Banque de France. « Nous leur avons indiqué que nous étions disponibles pour travailler sur une gamme de billets. Le projet est encore au stade des réflexions menées par les autorités politiques et monétaires africaines. » A-t-il confié sur France 3 Auvergne Rhône-Alpes, sur une note optimiste, il précise que les premiers billets de la commande 2021 de la BCEAO commenceront à être imprimés à l’imprimerie de Chamalières entre septembre-octobre.

Le FCFA est une monnaie honnie de plus en plus haïe par la jeunesse patriotique africaine

Pour rappel, la décision de changer de monnaie a été annoncée en décembre 2019 par Emmanuel Macron et Alassane Ouattara, président de la Côte d’Ivoire, au cours d’une rencontre qui s’est déroulée entre les deux présidents. Le président Ouattara avait annoncés des réformes en profondeur dans les relations économiques entre l’Afrique francophone et la France. Ce changement de nom du FCFA qui s’appellera en 2020, ECO ; l’arrêt de la centralisation de 50 % des réserves de change des pays de la zone CFA au trésor français, la fermeture du compte d’opération et enfin le retrait des représentants de la France de tous les organes de décisions et de gestion de l’UEMOA.

« Construire le futur de l’Afrique de manière responsable afin d’attirer les investissements privés, de créer des emplois et de poursuivre le développement économique de nos pays. » Se justifie Alassane Ouattara.

Le président Ouattara s’est tiré une balle dans  son pied en annonçant que les présidents des pays de l’UEMOA étaient tombés d’accord pour maintenir la parité fixe de la nouvelle  monnaie ECO avec l’Euro.

Cette monnaie honnie est justement rejetée par la jeunesse patriotique africaine, qui compare cette monnaie de servitude économique voulue par l’ex-empire coloniale pour maintenir l’Afrique noire francophone sous son joug perpétuel du « collier » d’esclavage au cou.

« La France sans l’Afrique est comme une voiture sans moteur.» Dixit Omar Bongo Ondimba

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