GABON : Présidentielle 2025 au Gabon : Une course impitoyable vers le pouvoir suprême

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La course à la présidence du Gabon s’apparente désormais à un marathon semé d’embûches, où seuls les plus aguerris espèrent franchir la ligne d’arrivée. Ce samedi 8 mars 2025, la première grande épreuve de cette élection a été fatale pour près d’un tiers des prétendants.

Sur les 34 dossiers initialement retirés, seuls 23 candidatures ont été officiellement soumises à la Commission nationale d’organisation et de coordination des élections et du référendum (CNOCER). Mais l’écrémage ne s’est pas arrêté là : 11 de ces 23 candidats ont d’ores et déjà été contraints d’abandonner la bataille, faute d’avoir pu réunir l’ensemble des documents administratifs exigés pour entrer officiellement dans la compétition présidentielle.

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Une sélection impitoyable : seuls les plus endurants survivront

Le processus de sélection continue, et le tamis institutionnel s’apprête à se resserrer encore davantage. Si l’on se fie aux tendances des élections précédentes, seule une poignée de candidats – entre 6 et 12 – obtiendra finalement le feu vert pour s’affronter dans la conquête du pouvoir suprême.

Cet écrémage, bien que brutal, traduit la rigueur du processus électoral et oblige les prétendants à démontrer leur solidité juridique, administrative et politique. Ceux qui échoueront à cette étape verront leurs ambitions s’effondrer, recentrant ainsi l’attention du pays sur une élite restreinte de figures incontournables.

Trois figures émergent dans l’arène électorale

Parmi les combattants ayant officiellement déposé leur dossier, trois noms se détachent déjà comme les principaux généraux de cette campagne :

 Le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, actuel président de la transition, dont la candidature incarne la continuité et la stabilisation du pays après l’ère Bongo.

 Jean Rémy Yama, syndicaliste chevronné, perçu comme le porte-voix du changement social et de la rupture avec les pratiques passées.

 Alain-Claude Bilie-By-Nzé, ancien Premier ministre d’Ali Bongo, qui tente de redonner une place à l’ancien régime et de prouver qu’il représente toujours une force politique viable.

Ces trois figures concentrent les enjeux majeurs de cette présidentielle : la continuité, la rupture syndicale et la résilience d’un ancien régime en quête de réhabilitation. Face à eux, les candidats moins en vue réussiront-ils à s’imposer ou devront-ils s’aligner derrière ces figures dominantes ?

Un affrontement idéologique en perspective

Derrière ces candidatures, c’est un véritable combat idéologique qui se dessine. Chaque camp affine ses arguments, prépare ses stratégies et affûte ses armes pour convaincre une population avide de renouveau politique après plusieurs décennies sous la dynastie Bongo.

Alors que le pays est en attente fébrile, le verdict de la CNOCER devient crucial : qui sera officiellement en lice pour l’élection présidentielle de 2025 ?

La décision finale, un tournant pour la présidentielle

L’annonce imminente de la liste définitive des candidats va sceller le sort de plusieurs prétendants et redéfinir le champ de bataille électoral. L’arène se vide progressivement de ses combattants, ne laissant la place qu’aux plus stratèges et aux plus endurants.

Le président de la CNOCER, Hermann Immongault, doit proclamer ce jour même la décision finale depuis l’avenue de Cointet, à Nombakélé, Libreville. Cet instant déterminant marquera le début officiel de la campagne électorale, ouvrant la voie aux ultimes affrontements politiques avant le verdict des urnes.

Le Gabon retient son souffle : qui parviendra à franchir les dernières étapes et prétendre au pouvoir suprême ?