IFC étend ses prêts en monnaie locale en Afrique

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Les Nigérians s’opposent à la menace militaire de Trump. Simandou va devenir une centrale nucléaire de Guinée

Plus de détails sur ces histoires et d’autres ci-dessous 

IFC étend ses prêts en monnaie locale en Afrique


La Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale spécialisée dans les investissements privés, développe considérablement ses prêts en monnaie locale en Afrique. Cette initiative stratégique vise à lever un obstacle majeur : permettre à des projets prometteurs de prendre suffisamment d’ampleur pour attirer les grands gestionnaires d’actifs internationaux, tels que BlackRock, qui évitent généralement d’investir dans des actifs inférieurs à un milliard de dollars. Face à la diminution des financements concessionnels et à la baisse de l’aide des pays riches, les prêts en monnaie locale peuvent également protéger les pays africains de la volatilité des taux de change. Cette approche, qui représente déjà 30 % du portefeuille de la SFI, s’inscrit dans une démarche plus large de mobilisation des capitaux privés. La SFI renforce son engagement en nouant des partenariats avec des banques commerciales et en plaidant pour des marchés financiers plus intégrés afin de libérer l’épargne locale et de garantir des investissements transformateurs à long terme.

Les Nigérians s'opposent à la menace militaire de Trump

La récente menace de l'ancien président Donald Trump d'une éventuelle intervention militaire américaine au Nigéria a suscité une vive indignation parmi les Nigérians, toutes confessions confondues. Trump a évoqué la nécessité de mettre fin au « massacre des chrétiens », mais les responsables locaux des deux religions ont rapidement rectifié cette simplification excessive. Ils soulignent que les conflits complexes qui ravagent le pays, souvent alimentés par la concurrence pour la terre et les ressources, font des victimes parmi les musulmans et les chrétiens. Si certains voient dans l'attention internationale un signal d'alarme, un consensus se dégage en faveur de la diplomatie plutôt que d'une intervention étrangère. Paradoxalement, cette menace extérieure inattendue a engendré un rare moment d'unité nationale, citoyens et responsables affirmant que la voie de la paix doit être tracée par les Nigérians eux-mêmes, et non par des troupes étrangères.

Le chef d'état-major de la Guinée lance sa candidature à la présidence

Le général Mamadi Doumbouya, dirigeant militaire de la Guinée depuis le coup d'État de 2021, s'est lancé dans la course présidentielle du mois prochain, rompant ainsi sa promesse de céder le pouvoir à un gouvernement civil. Entouré de soldats, Doumbouya a déposé sa candidature devant la Cour suprême, sans faire de déclaration publique. L'élection exclut les principaux partis d'opposition, RPG Arc en Ciel et UFDG, ce qui soulève des inquiétudes quant à son équité et sa crédibilité. Les critiques pointent également du doigt le montant élevé de la caution de 100 000 dollars, qui limite la participation. La candidature du général Doumbouya est rendue possible par une nouvelle constitution, que ses détracteurs considèrent comme un renforcement de son pouvoir. Depuis sa prise de pouvoir, sa junte est accusée de réprimer la dissidence par la suspension de médias et une répression brutale des manifestations, des actions qui contrastent fortement avec les justifications avancées pour renverser le gouvernement précédent.

Le G20 propose un organisme de surveillance pour lutter contre les inégalités de richesse

Un groupe de travail du G20, mis en place par le président sud-africain Cyril Ramaphosa, préconise la création d'un comité international pour faire face à ce que les experts qualifient d'« urgence mondiale en matière d'inégalités ». Le Comité extraordinaire d'experts indépendants sur les inégalités mondiales, présidé par le prix Nobel Joseph Stiglitz, a mis en lumière des disparités alarmantes dans un nouveau rapport : les 1 % les plus riches ont capté 41 % des nouvelles richesses depuis 2000, tandis que la moitié la plus pauvre de la population n'a gagné que 1 %. Le rapport avertit que la montée des inégalités menace la démocratie, la stabilité économique et la cohésion sociale, une situation aggravée par des crises telles que la COVID-19 et la guerre en Ukraine. Ce comité, inspiré du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), serait chargé de suivre l'évolution des inégalités, de conseiller les gouvernements et de proposer des solutions. Le groupe de travail présentera ses conclusions au sommet du G20 à Johannesburg en novembre prochain.

Uli et Nsibidi inspirent les tatouages ​​africains modernes

Emmanuel Item, tatoueur nigérian-autrichien, a transformé sa passion pour le dessin en une célébration du patrimoine africain. Inspiré par les formes d'art traditionnelles nigérianes , il puise son inspiration dans les motifs Uli et Nsibidi, utilisés depuis des siècles pour la décoration corporelle, les peintures murales et la communication. Lors de voyages annuels dans son village ancestral d'Afikpo, Item étudie les tissus, l'architecture et les tatouages ​​traditionnels, qu'il transpose ensuite en tatouages ​​contemporains à Vienne. Son travail offre aux personnes d'ascendance africaine, notamment celles de la diaspora, un lien tangible avec leurs racines, faisant de la peau une véritable « archive vivante » de mémoire, d'identité et de culture. Avec près de 100 créations originales, Item continue d'explorer l'art ouest-africain et ambitionne de créer un lieu d'échange culturel à travers le tatouage et l'art.

La stratégie derrière la campagne électorale calme en Ouganda


La campagne électorale ougandaise de 2026 s'est déroulée dans un calme surprenant , un contraste saisissant avec les élections sanglantes de 2021 qui ont fait plus de 50 morts. Le président Yoweri Museveni et le chef de l'opposition, Bobi Wine, s'affrontent à nouveau, mais cette fois sans le chaos habituel d'arrestations, de gaz lacrymogènes ou de violences. Les analystes suggèrent que cette paix pourrait être davantage orchestrée que spontanée, pointant du doigt une surveillance accrue et des répressions préventives contre les activités de l'opposition. Pourtant, certains voient dans ce calme un signe de maturité politique, tandis que d'autres y voient une tentative calculée du régime pour préserver sa légitimité et contrôler son image. À l'approche des élections de janvier, nombreux sont ceux qui se demandent si ce calme retrouvé en Ouganda annonce un véritable progrès ou n'est qu'un silence avant la tempête.

Les usines africaines de Sun King vont limiter leurs importations


Sun King, leader mondial de l'énergie solaire hors réseau, accélère ses opérations en Afrique avec de nouvelles usines de production au Kenya et au Nigeria. Cette initiative stratégique devrait permettre de réduire les coûts d'importation de 300 millions de dollars au cours des cinq prochaines années, injectant ainsi des capitaux précieux dans les économies locales. L'usine kenyane, sa première usine de grande envergure en Afrique, produira jusqu'à 700 000 unités solaires par an, ainsi que des téléviseurs et des smartphones à faible consommation d'énergie, adaptés à une vie hors réseau. Cette expansion marque une étape clé dans la transition énergétique de l'Afrique et soutient la mission de Sun King : fournir de l'électricité à 1,8 milliard de personnes qui n'en ont pas. Avec plus de 300 000 nouvelles installations solaires par mois – soit trois fois plus qu'en 2022 –, l'entreprise transforme rapidement l'accès à une énergie durable sur le continent.

Simandou va devenir une centrale nucléaire de Guinée

Après des décennies de revers, le projet Simandou en Guinée, d'un montant de 23 milliards de dollars, est enfin lancé. Il devrait faire du pays le deuxième exportateur de minéraux d'Afrique, après l'Afrique du Sud. Autrefois embourbé dans des troubles politiques et des conflits entre entreprises, le projet est aujourd'hui relancé grâce à d'importants investissements chinois et à une participation minoritaire de Rio Tinto, une entreprise occidentale. Ce projet, qui vise à exploiter le plus grand gisement de minerai de fer inexploité au monde, comprend une voie ferrée de 600 kilomètres et un port en eau profonde, avec pour objectif une production annuelle de 100 millions de tonnes de minerai à haute teneur. Outre la transformation du paysage minier guinéen, Simandou pourrait accroître le PIB de 25 %, générer des milliards de recettes et créer des milliers d'emplois. Cependant, malgré cet optimisme croissant, des inquiétudes persistent quant à l'impact environnemental et à la répartition équitable des richesses.

Pourquoi les négociations de cessez-le-feu au Soudan échouent-elles constamment ?


La guerre civile au Soudan, qui oppose l'armée aux Forces de soutien rapide (FSR) depuis avril 2023, a déplacé plus de 14 millions de personnes et plongé la moitié de la population dans une situation de famine extrême. Malgré la médiation internationale du Quad – composé des États-Unis, de l'Égypte, de l'Arabie saoudite et des Émirats arabes unis – les efforts de paix sont au point mort en raison de trois obstacles majeurs. Premièrement, l'armée soudanaise et le Quad sont en profond désaccord sur l'opportunité d'inclure les factions islamistes dans les négociations futures. Deuxièmement, l'armée et les forces paramilitaires belligérantes ont des objectifs totalement incompatibles concernant la structure militaire du pays. Enfin, le Quad lui-même est divisé par les intérêts divergents de ses États membres. Dans ce contexte, les récentes avancées des paramilitaires au Darfour ont ravivé les craintes de partition, rendant improbable un règlement global. Pour l'instant, un cessez-le-feu à court terme apparaît comme la seule issue réaliste, tandis qu'une solution politique durable demeure hors de portée.

Wajukuu Arts transforme des vies dans les bidonvilles de Nairobi


Dans le bidonville animé de Mukuru à Nairobi, une transformation profonde est en cours, portée par la créativité et la résilience. Le collectif Wajukuu Arts , fondé en 2003 comme refuge pour les adolescents fuyant la violence des gangs, incarne aujourd'hui l'espoir pour une nouvelle génération. Cette initiative citoyenne offre un espace essentiel où l'art devient à la fois une thérapie personnelle et une forme percutante de critique sociale. Les artistes transforment avec ingéniosité des matériaux de récupération, même des armes, en sculptures et peintures saisissantes qui dénoncent les inégalités et la souffrance humaine. Au-delà de l'art, le collectif accompagne 30 jeunes dans l'acquisition de compétences créatives et touche 150 enfants chaque année grâce à son club, démontrant comment les pinceaux peuvent reconstruire des vies là où la violence régnait.