Simandou va devenir une centrale nucléaire de Guinée
Après des décennies de revers, le projet Simandou en Guinée, d'un montant de 23 milliards de dollars, est enfin lancé. Il devrait faire du pays le deuxième exportateur de minéraux d'Afrique, après l'Afrique du Sud. Autrefois embourbé dans des troubles politiques et des conflits entre entreprises, le projet est aujourd'hui relancé grâce à d'importants investissements chinois et à une participation minoritaire de Rio Tinto, une entreprise occidentale. Ce projet, qui vise à exploiter le plus grand gisement de minerai de fer inexploité au monde, comprend une voie ferrée de 600 kilomètres et un port en eau profonde, avec pour objectif une production annuelle de 100 millions de tonnes de minerai à haute teneur. Outre la transformation du paysage minier guinéen, Simandou pourrait accroître le PIB de 25 %, générer des milliards de recettes et créer des milliers d'emplois. Cependant, malgré cet optimisme croissant, des inquiétudes persistent quant à l'impact environnemental et à la répartition équitable des richesses.
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