Starlink a été confronté à de nombreux obstacles réglementaires en Afrique
L'approbation de la société a été bloquée dans sept pays, dont la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso, la RD du Congo, l'Afrique du Sud et le Sénégal. Mais certaines interdictions ont été annulées, notamment après que l’entreprise a pris contact avec de hauts responsables gouvernementaux. Fin avril, le service haut débit par satellite appartenant au milliardaire technologique d'origine sud-africaine Elon Musk, a déconnecté son service au Cameroun suite à un ordre du gouvernement. Le régulateur a déclaré que Starlink fonctionnait sans licence et constituait une menace pour la sécurité nationale et une concurrence loyale. Les régulateurs du continent s’inquiètent de Starlink car ils veulent contrôler le contenu partagé, selon les analystes du secteur. Il s’agit d’un thème de préoccupation récurrent pour les gouvernements africains depuis l’essor d’Internet et, en particulier, des médias sociaux. Les satellites de Starlink n'ont pas d'infrastructure physique ni de présence officielle dans les pays, ce qui signifie qu'il n'est pas possible de désactiver Internet. De même, Starlink ne peut être tenu responsable par les gouvernements du contenu transmis via les signaux.
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