SOUDAN DU SUD : Juba dément fermement tout accord avec Israël pour transférer des Palestiniens

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Le gouvernement du Soudan du Sud a catégoriquement rejeté les informations faisant état d’un prétendu accord visant à accueillir des Palestiniens transférés par Israël. Les autorités affirment qu’aucune discussion de ce type n’a eu lieu et dénoncent des rumeurs infondées pouvant nuire aux relations diplomatiques de Juba.

L'Afrique du Sud rejette le rapport américain sur les droits de l'homme, le qualifiant de « profondément imparfait ».

L'Afrique du Sud a fermement rejeté un rapport du Département d'État américain affirmant que la situation des droits humains dans le pays s'était « considérablement dégradée » en 2024, le qualifiant d'inexact et de trompeur. Ce rapport reprend les affirmations controversées du président Donald Trump concernant les saisies illégales de terres et les violences contre les Afrikaners, allégations que l'Afrique du Sud rejette comme infondées. Pretoria a accusé Washington de s'appuyer sur des sources discréditées et d'ignorer les réalités constitutionnelles de l'Afrique du Sud. Cette réprimande intervient dans un contexte de relations tendues depuis le retour de Trump au pouvoir et de tensions commerciales persistantes, l'Afrique du Sud étant confrontée à des droits de douane de 30 % sur ses exportations vers les États-Unis. Les analystes soulignent que le moment choisi pour la publication du rapport – en pleine période de négociations délicates – semble politiquement chargé, car il pointe également du doigt le Brésil tout en évitant de critiquer certains des principaux alliés de Washington.

Le Nigeria dépasse à nouveau l'objectif de production pétrolière de l'OPEP, atteignant 1,5 million de barils par jour


La production de pétrole brut du Nigeria a atteint 1,507 million de barils par jour (bpj) en juillet, dépassant l'objectif de l'OPEP pour le deuxième mois consécutif, selon le dernier rapport de marché du groupe. Ce chiffre marque une légère augmentation par rapport aux 1,505 million de bpj de juin, renforçant l'avance du Nigeria en tant que premier producteur de pétrole d'Afrique devant l'Algérie. L'OPEP a noté que la production globale de l'OPEP+ a augmenté de 335 000 bpj en juillet, l'Arabie saoudite représentant près de la moitié de la hausse. Au niveau national, la Commission nigériane de réglementation du pétrole en amont a fait état de chiffres plus élevés, attribuant cette augmentation à une sécurité renforcée. Le gouvernement vise une augmentation de la production à 3 millions de bpj.

Juba rejette les allégations d'un accord de transfert palestinien avec Israël


Le Soudan du Sud a fermement démenti les informations selon lesquelles il serait en pourparlers avec Israël au sujet du déplacement forcé des Palestiniens de Gaza, qualifiant ces allégations de « sans fondement ». L'Associated Press, qui a révélé l'information, a cité des sources alléguant des discussions sur une proposition israélienne de transfert de Palestiniens vers ce pays d'Afrique de l'Est – une mesure qui, selon les groupes de défense des droits humains, pourrait constituer un nettoyage ethnique. Alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a prôné une « migration volontaire » depuis Gaza, le Soudan du Sud affirme qu'aucun accord de ce type n'existe. Cette controverse survient alors qu'Israël étudierait des propositions similaires avec d'autres pays africains, dont le Soudan et la Somalie. Des analystes suggèrent que le Soudan du Sud, qui se remet encore de la guerre civile et fait face à des difficultés financières, pourrait chercher à obtenir des concessions diplomatiques de la part des États-Unis en échange d'une coopération avec Israël.

Les sanctions américaines visent le commerce des minerais de conflit en RDC

Les États-Unis ont imposé des sanctions à quatre entités liées à l'exploitation minière illégale dans l'est de la RDC, dans le cadre de leurs efforts pour faire respecter un fragile accord de paix. Parmi les cibles figurent la milice PARECO-FF, accusée d'exploitation illicite de coltan à Rubya, ainsi que l'entreprise congolaise CDMC et deux exportateurs chinois, East Rise et Star Dragon. Cette mesure vise à perturber le financement des groupes armés qui profitent du coltan – un minerai essentiel à l'électronique – dans un contexte d'affrontements persistants entre les forces congolaises et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda. Les analystes doutent que ces sanctions freinent immédiatement l'activité des milices, mais estiment qu'elles pourraient faire pression sur les entreprises qui financent le conflit. Ces sanctions interviennent alors que l'administration Trump s'efforce de parvenir à un accord de paix définitif d'ici la mi-août, après un cessez-le-feu provisoire signé en juin. Cependant, les récents affrontements menacent toute avancée, les deux camps s'accusant mutuellement de violations.

Le projet de fibre optique de 2 milliards de dollars au Nigeria vise à remodeler le paysage Internet

Le Nigeria s'apprête à lancer son projet d'infrastructure numérique le plus ambitieux à ce jour : un réseau national de fibre optique de 90 000 km visant à briser la domination des opérateurs mobiles et à relancer les fournisseurs d'accès à Internet (FAI) en difficulté du pays. Baptisé Projet Bridge, ce projet de 2 milliards de dollars créera un réseau fédérateur en libre accès de 125 000 km, reliant les 774 zones administratives locales et fournissant aux FAI une infrastructure intermédiaire essentielle. Soutenu par la renonciation aux droits de passage de 11 États et financé par un partenariat public-privé, le projet promet de stimuler la concurrence et d'étendre l'accès au haut débit fixe à l'échelle nationale. Cependant, des défis subsistent. Les précédents projets gouvernementaux de fibre optique ont été peu performants, et les critiques avertissent que sans la fibre métropolitaine du dernier kilomètre (connexions des réseaux principaux aux utilisateurs individuels), les petits FAI pourraient encore rencontrer des difficultés. Face au déclin rapide du secteur du haut débit fixe au Nigeria, le Projet Bridge pourrait être une bouée de sauvetage pour les FAI du pays.

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Macron reconnaît le rôle brutal de la France dans la lutte pour l'indépendance du Cameroun


Le président français Emmanuel Macron a publiquement reconnu la violente répression menée par la France pendant la lutte pour l'indépendance du Cameroun, à la suite d'un rapport conjoint d'historiens français et camerounais. Dans une lettre adressée au président Paul Biya, Macron a admis que les forces françaises avaient commis des « violences répressives » entre 1945 et 1971, notamment des meurtres, des camps d'internement et le soutien à des milices brutales. Des dizaines de milliers de personnes ont péri, dont des dirigeants indépendantistes clés comme Ruben Um Nyobe. Cependant, Macron n'a pas présenté d'excuses ni évoqué de réparations, une démarche qui a suscité des réactions mitigées au Cameroun. Si certains voient cette reconnaissance comme un progrès, d'autres exigent une plus grande responsabilisation. Cet aveu fait suite à des reconnaissances similaires par la France d'abus commis sous le régime colonial au Rwanda, au Sénégal et en Algérie, mais sans excuses officielles.

Les pêcheurs méditerranéens doutent que les engagements mondiaux en faveur des océans soient tenus

Pour les pêcheurs de la côte nord de l'Afrique, la Méditerranée n'est plus la mer vivifiante qu'elle était autrefois. La pollution plastique (730 tonnes déversées chaque jour) obstrue leurs filets, tandis que les chalutiers industriels dénudent les eaux, laissant peu de place aux pêcheurs artisanaux. Les eaux usées et la destruction des côtes aggravent la crise, transformant des zones de pêche prospères en quasi-déserts. Les gouvernements réagissent : l'Égypte prévoit des mesures de protection du littoral et de réduction des déchets plastiques, tandis que l'Algérie prévoit de numériser le suivi des activités de pêche. De même, des initiatives mondiales comme le Traité sur la haute mer et plus d'un milliard de dollars de financement pour la protection des océans sont porteurs d'espoir. Pourtant, les pêcheurs restent sceptiques, se disant exclus des actions concrètes. Ils avertissent que sans donner aux communautés locales les outils nécessaires pour protéger leurs eaux, rien ne sera accompli.

L'Égypte met en garde contre une « menace existentielle » liée au Grand barrage de la Renaissance en Éthiopie


Le président égyptien Abdel Fattah El-Sissi a lancé un avertissement sévère concernant la sécurité hydrique de son pays, dans un contexte de tensions croissantes avec l'Éthiopie au sujet du barrage de la Grande Renaissance (GERD). Lors de ses entretiens avec le président ougandais Yoweri Museveni, Sissi s'est engagé à défendre la part égyptienne des eaux du Nil, qualifiant le barrage de « menace existentielle ». Il s'est engagé à utiliser toutes les mesures prévues par le droit international pour protéger cette ressource vitale pour son pays. Les déclarations de Sissi interviennent alors que l'Éthiopie achève la construction du GERD, dont Le Caire craint qu'elle ne réduise les débits d'eau vitaux – une affirmation contestée par Addis-Abeba. Dix ans de négociations n'ont pas permis de résoudre le différend, l'Éthiopie accusant l'Égypte et le Soudan de bloquer son développement. Le conflit s'est aggravé l'année dernière lorsque sept pays situés en amont ont approuvé un nouvel accord de partage des eaux, remettant en cause les accords de l'époque coloniale qui favorisaient l'Égypte et le Soudan.

L'industrie automobile sud-africaine en crise, les pertes d'emplois s'accumulent

L'industrie automobile sud-africaine traverse une période difficile, avec la fermeture de 12 entreprises et la perte de plus de 4 000 emplois en seulement deux ans . Le secteur, qui abrite des acteurs majeurs comme Volkswagen et Toyota, est confronté à une faible demande intérieure : seulement 515 850 voitures fabriquées localement ont été vendues l'année dernière, soit moins que l'objectif national de 784 509. Un afflux d'importations représente désormais 64 % des ventes de véhicules, tandis que la fabrication locale ne représente que 39 %, bien en deçà de l'objectif de 60 %. La situation s'est aggravée avec les nouveaux droits de douane américains, qui menacent de perturber davantage l'industrie automobile sud-africaine. Pour contrer la crise, le gouvernement encourage une production locale accrue, notamment pour les véhicules électriques, et négocie des accords commerciaux pour alléger les droits de douane américains. En pleine crise, le constructeur automobile mondial Stellantis et le chinois Chery explorent la production locale, offrant une bouée de sauvetage potentielle au pôle automobile le plus industrialisé d'Afrique.

Pourquoi les safaris à pied sont la prochaine grande tendance de voyage en Afrique


Partout en Afrique, une nouvelle vague de voyageurs troque le rugissement des moteurs contre le rythme tranquille des pas, cherchant à tisser des liens plus profonds avec la nature . Contrairement aux safaris traditionnels, les safaris à pied aiguisent vos sens, vous permettant de décrypter la brousse à travers les brindilles qui claquent, les chants d'oiseaux lointains et l'odeur musquée des éléphants alentour. Du parc national de South Luangwa en Zambie, berceau de cette tendance, aux Mana Pools au Zimbabwe, où les éléphants broutent fièrement, les safaris à pied donnent vie à la nature sauvage africaine d'une manière que la conduite automobile ne peut égaler. Les sentiers sud-africains, notamment ceux de la région de Pafuri dans le Kruger et de Hluhluwe-iMfolozi, offrent également des rencontres sans filtre. Lors de ces aventures, les guides partagent leurs connaissances écologiques approfondies tout en réduisant l'empreinte environnementale, créant ainsi davantage d'emplois locaux et protégeant des habitats fragiles.