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Réinitialisation de la dette du Ghana : ce que signifie réellement l'accord de 2,8 milliards de dollars
L'approbation par le Ghana d'un cadre de restructuration de la dette de 2,8 milliards de dollars avec 25 pays créanciers marque un effort ambitieux pour se remettre de son défaut de paiement de 2022. L'objectif ? Alléger le fardeau de sa dette et rétablir la confiance des investisseurs. Mais ce cadre n'est qu'un début : les pays créanciers doivent maintenant ratifier l'accord au niveau national. Pendant ce temps, les principaux créanciers privés restent sceptiques, ce qui complique les efforts du pays. Les efforts de restructuration du Ghana sont soutenus par le Fonds monétaire international, une évolution essentielle pour rallier les investisseurs. Cependant, ce soutien s'accompagne d'exigences de réformes strictes, et la pression des législateurs américains complique encore davantage les choses. Les arriérés intérieurs, notamment dans le secteur de l'électricité, menacent également de faire dérailler les efforts de relance. Avec la baisse de l'inflation et le retour d'une croissance modeste, l'optimisme grandit, mais le véritable défi réside dans la mise en œuvre de réformes douloureuses. Sans elles, le Ghana risque de compromettre ses fragiles progrès.
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