Gabon : Se Réapproprier le Gabon et Encourager le Pluralisme Politique : Le Message du Président de REAGIR, Michel Ongoundou Loundah Actualité Afrique 2050 17 février 2025
17 février 2025 - 15:51 - 625vues
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À propos de Félicité Amaneyâ Râ VINCENT - Rédactrice en chef à RADIOTAMTAM AFRICA , Félicité s'engage à façonner la radio de demain pour une Afrique prospère, inspirante , et prête à illuminer le monde.
« Il faut se réapproprier le Gabon et encourager le pluralisme politique entre les provinces du pays. » C’est le message central porté par Michel Ongoundou Loundah, Président du parti REAGIR, lors de son passage à Bitam ce 15 février 2025. Cette étape marque la fin de sa tournée dans la province du Woleu-Ntem, un périple au cours duquel il a insisté sur l’importance pour les Gabonais de reprendre en main leur pays et son indépendance, dans une démarche de reconstruction nationale.
Accueilli chaleureusement par les populations locales, avec le soutien du Délégué Provincial de REAGIR, Me Mine Menzue, Michel Ongoundou Loundah et sa délégation ont échangé avec une salle comble sur les grandes questions d’actualité. Du social à la politique, tous les sujets ont été abordés sans tabou.
Une Vision Claire : La Réappropriation du Gabon
Dans son discours, Michel Ongoundou Loundah a tenu à remercier les habitants pour leur hospitalité avant de présenter la vision de REAGIR.
"À REAGIR, nous parlons de réappropriation. C’est pour que chacun puisse se sentir véritablement Gabonais."
Cette déclaration illustre l’engagement du parti à promouvoir une gouvernance inclusive et à garantir que chaque citoyen puisse pleinement participer à la vie politique et économique du pays.
Un Appel au Respect du Pluralisme Politique
Le président de REAGIR a également abordé l’incident survenu à Mitzic lors du passage de l’ancien Premier ministre Alain Claude Bilie Bi Nze. Il a condamné cet acte et salué la réaction rapide du Ministère de l’Intérieur, qui a fermement dénoncé cet événement regrettable.
"Il a un message à dire, et c’est aux Gabonais d’apprécier la qualité de son discours."
Par ces mots, il appelle à l’apaisement et au respect de la liberté d’expression, un principe fondamental consacré par la Constitution.
Mais son indignation ne s’est pas arrêtée là. Il a mis en garde contre une possible exclusion du Woleu-Ntem du pluralisme politique, suivant l’exemple de la province du Haut-Ogooué, souvent perçue comme une "chasse gardée" où l’expression d’opinions divergentes reste limitée.
"Le Woleu-Ntem va-t-il aussi rejoindre la province du Haut-Ogooué sur la liste des territoires bannis du pluralisme politique ? Un espace où l’on ne peut pas s’exprimer librement lorsque l’on n’est pas d’accord avec les autres ?" s’est-il interrogé.
Michel Ongoundou Loundah a même exprimé son regret de ne pas avoir pu croiser Alain Claude Bilie Bi Nze durant son passage, soulignant l’importance du débat démocratique et du dialogue politique.
Une Tournée qui se Poursuit
Après l’Ogooué-Maritime et le Woleu-Ntem, avec une escale prévue dans le Moyen-Ogooué, Michel Ongoundou Loundah et son équipe poursuivent leur mission : porter haut et fort le message de la réappropriation des valeurs démocratiques et républicaines du Gabon.
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