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Bienvenue à la ©Revue de Presse Afrique du 04 octobre 2024, présentée par Félicité Amaneyâ Râ VINCENT. REVUE DE PRESSE 04 octobre 2024

04 octobre 2024 à 17h42 - 426 vues

Par Félicité VINCENT

 Aujourd'hui, nous lançons une nouvelle saison avec un format encore plus dynamique et innovant, dédié à la couverture des sujets clés qui façonnent le continent africain. Chaque jour, nous analysons les actualités économiques, politiques et culturelles qui influencent l'Afrique d'aujourd'hui et de demain. Préparez-vous pour un décryptage approfondi des défis et des opportunités qui se présentent à notre continent.

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Ce soir, nous proposerons une analyse approfondie de la situation politique et sociale au Gabon. Ne manquez pas cette discussion clé sur les enjeux actuels du pays.

L'actualité principale du jour GABON : Bataille juridique pour les îles riches en pétrole. Le Gabon et la Guinée équatoriale se disputent des îles riches en pétrole

La petite île de Mbanié, au large des côtes gabonaises, fait l’objet d’un différend opposant la Guinée équatoriale et le Gabon devant la Cour internationale de justice de La Haye, aux Pays-Bas.

Les deux pays d’Afrique centrale ont revendiqué l’île de 74 acres (30 hectares) et deux îlots plus petits, qui contiendraient tous d’importantes ressources pétrolières.

La Guinée équatoriale a demandé lundi aux juges de la CIJ de rejeter la revendication du Gabon sur l’île. Le Gabon présentera son cas mercredi, les audiences devant durer une semaine.

La revendication de la Guinée équatoriale est basée sur un traité frontalier de 1900 entre l’Espagne, son ancien dirigeant colonial, et la France, l’ancien administrateur colonial du Gabon. Le Gabon estime toutefois que la CIJ devrait fonder sa décision sur un autre accord, la Convention de Bata signée en 1974.

Représentant la Guinée équatoriale devant le tribunal, le vice-ministre des Mines et des Hydrocarbures du pays, Domingo Mba Esono, a contesté la validité des documents de l’accord présentés par le Gabon. Il a qualifié la position du Gabon de « factuellement et juridiquement intenable ».

Les pays voisins, qui sont représentés devant les tribunaux par des équipes composées chacune de plus d’une douzaine d’avocats, de hauts fonctionnaires, de diplomates et de cartographes, souhaitent spécifiquement que les juges se prononcent sur les textes juridiques qui sont valides.

S’interrogeant sur les documents de 1974 du Gabon, l’avocat Philippe Sands représentant la Guinée équatoriale a déclaré aux juges : « On vous demande de statuer qu’un État peut se fier à une photocopie d’une photocopie d’un prétendu document, dont l’original est introuvable et dont aucune mention n’a été faite ou qu’aucune confiance n’a été accordée pendant trois décennies. »

La Cour internationale de justice devrait rendre sa décision finale et contraignante dans le courant de l’année prochaine.

Les avocats de la Guinée équatoriale ont cherché à souligner que, lors de l’accession à l’indépendance, les frontières territoriales fixées par leurs anciennes puissances coloniales et celles du Gabon avaient été héritées.

« Les États africains ont souligné l’importance cruciale des règles concernant la succession au titre telles que définies à la date de l’indépendance », a déclaré le professeur Dapo Akande aux juges, citant des différends passés impliquant le Cameroun et le Nigeria, ainsi que le Mali et le Burkina Faso.

Le différend, qui remonte au début des années 1970. En 1972, l’armée gabonaise a repoussé les soldats de Guinée équatoriale hors de Mbanié et a établi sa propre présence militaire.

Les hostilités se sont largement calmées jusqu’au début des années 2000, lorsque le potentiel pétrolier des îles est devenu évident. Après des années de médiation par les Nations unies, les deux pays ont signé en 2016 un accord permettant à la CIJ de régler le différend.

La Guinée équatoriale et le Gabon ont tous deux été d’importants producteurs de pétrole et membres du cartel de l’OPEP dans le passé. Plus récemment, la Guinée équatoriale, qui est le plus petit producteur de l’OPEP, a vu sa production de brut diminuer de moitié au cours des cinq dernières années, passant de 140 000 barils par jour à 70 000 barils en août, selon les données compilées par Bloomberg. Mais le Gabon connaîtrait une recrudescence de la production de pétrole à environ 200 000 par jour. Les deux pays ont assuré les investisseurs internationaux de leur intention d’accroître la production de pétrole et de gaz à court terme.

AFRIQUE DU NORD TUNISIE SELON VOAAFRIQUE : Une présidentielle tunisienne pratiquement jouée d’avance pour Kaïs Saïed. Près de dix millions de Tunisiens sont invités à voter dimanche lors d’une présidentielle qui paraît jouée d’avance, selon les experts, en faveur du président sortant Kais Saied, accusé de dérive autoritaire par ses opposants et la société civile…M. Saïed bénéficiait encore d’une forte popularité le 25 juillet 2021 quand il s’était emparé des pleins pouvoirs, limogeant son gouvernement et suspendant le Parlement, avant de réformer la Constitution en 2022 pour instaurer un système ultra-présidentialiste. Ces dernières années, l’opposition et des ONG tunisiennes et étrangères ont dénoncé une régression des libertés, la mise sous tutelle de la justice et l’arrestation des principaux opposants, dont le chef du mouvement islamo-conservateur Ennadha, Rached Ghannouchi, et à l’autre bout du spectre, d’Abir Moussi, cheffe du Parti destourien libre (PDL), nostalgique des autocrates Ben Ali et Bourguiba. Le pouvoir est aussi accusé d’avoir muselé la presse via un décret controversé sur les « fausses nouvelles » et d’étouffer la société civile avec des arrestations de syndicalistes, militants ou commentateurs politiques. Pour le vote de dimanche, seuls trois des 17 candidats ont été retenus, au terme d’un processus électoral critiqué pour un nombre de parrainages difficile à obtenir et l’exclusion par l’autorité électorale Isie des concurrents les plus sérieux de M. Saïed.

 

 AFRIQUE CENTRALE TCHAD SELON LE MONDE : Idriss Déby et Emmanuel Macron veulent renforcer la coopération entre le Tchad et la France. Les présidents tchadien, Mahamat Idriss Déby, et français, Emmanuel Macron, sont convenus de « renforcer la coopération » bilatérale dans « les domaines économique, militaire et culturel » lors d’un entretien avant le Sommet de la francophonie, a annoncé vendredi 4 octobre l’Elysée. Lors de cette rencontre, jeudi 3 octobre à l’Elysée, Emmanuel Macron a réaffirmé la « disponibilité de la France à accompagner le Tchad dans la mise en œuvre de ses priorités de développement économique et social », a rapporté la présidence française. Il a aussi « rappelé l’importance pour la France du partenariat privilégié qu’elle entretient avec le Tchad », a souligné l’Elysée. Les deux dirigeants ont également « évoqué l’importance des prochaines étapes qui permettront de parachever le cycle de transition » au Tchad après l’élection, en mai, de Mahamat Idriss Déby à la présidence, trois ans après qu’il a pris le pouvoir à la tête d’une junte militaire…Le Tchad est l’une des dernières pièces manquantes au puzzle que Moscou essaie de construire dans le Sahel, ex-sphère d’influence de la France mais dont l’armée s’est fait expulser au profit de la Russie dans trois pays, le Niger, le Burkina Faso et le Mali. Paris entretient encore au Tchad un millier de soldats et a récemment réaffirmé son intention d’y maintenir une présence militaire, mais « redimensionnée » à la baisse.

 

AFRIQUE CENTRALE RDCONGO SELON RADIO OKAPI : Félix Tshisekedi et Emmanuel Macron passent en revue la situation sécuritaire de l’Est de la RDC. En séjour en France où il doit participer au XIXe sommet de la Francophonie, le chef de l’État congolais Félix Tshisekedi a été reçu par son homologue français Emmanuel Macron ce vendredi 4 octobre au Palais de l’Élysée. Les deux chefs d’État ont passé en revue la question de la situation sécuritaire et humanitaire qui prévaut dans l’Est de la RDC en proie à l’agression rwandaise sous couvert du M23. Ils ont également échangé sur l’évolution du processus de Luanda qui vise, depuis quelques mois, à rétablir un dialogue entre Kinshasa et Kigali. Félix Tshisekedi et Emmanuel Macron ont aussi parlé des sujets d’intérêt commun pour leurs deux pays notamment, le renforcement de la coopération bilatérale. C’est pour la deuxième fois consécutive en l’espace de 5 mois, que les deux chefs d’Etat se rencontrent et échangent autour du rétablissement de la paix en RDC. En avril dernier, ils avaient pris l’engagement de travailler ensemble pour trouver une solution durable et rétablir la paix dans la partie Est de la RDC. La question d’agression rwandaise sera également abordée au cours des discussions prévues avec des Chefs d’État venus participer au XIXè sommet de la Francophonie qui s’ouvre, ce vendredi, à Villers-Cotterêts au sein de la Cité internationale de la langue française au Nord de Paris.

AFRIQUE DE L’EST OUGANDA SELON RFI : Les Etats-Unis sanctionnent quatre hauts-gradés de la police ougandaise pour «violation des droits humains». Les Etats-Unis ont annoncé, mercredi 2 octobre, des sanctions contre quatre responsables de la police ougandaise « en raison de leur implication dans des violations flagrantes des droits humains », comme des actes de « torture » et des « traitements cruels, inhumains ou dégradants ». Responsables policiers de divers niveaux, Bob Kagarura, Alex Mwine, Elly Womanya et Hamdani Twesigye, ainsi que les membres de leur famille immédiate, « ne sont pas autorisés à entrer aux États-Unis », a annoncé le porte-parole du Département d’Etat, Matthew Miller, dans un communiqué. Les faits qui leur sont reprochés ne sont pas précisés mais Washington affirme que les accusations qui les visent, « documentés par des tribunaux civils ougandais, des organisations de la société civile et des journalistes indépendants, sont sérieuses et crédibles ».

 

AFRIQUE DE L’OUEST TOGO SELON RFI : Togo: une nouvelle incursion d’un groupe armé fait 19 morts dans le nord du pays
Une nouvelle incursion d’un groupe armé a eu lieu dans le nord du Togo, dans la localité de Fanworgou, dans la nuit du mardi 1er au mercredi 2 octobre. L’attaque a visé des soldats en patrouille le long des tranchées en construction le long de la frontière avec le Burkina Faso pour tenter d’empêcher ce type d’assaut. Le bilan est lourd : 9 militaires et 10 civils tués…Les militaires pris pour cible sont tombés dans une embuscade alors qu’ils patrouillaient le long de la frontière avec le Burkina Faso pour surveiller la construction des tranchées destinées à empêcher l’incursion de groupes armés dans le pays, un chantier lancé l’an dernier par le gouvernement togolais qui ne semble cependant pas suffisamment dissuasif : les groupes armés actifs côté burkinabé contournent l’obstacle en construisant des ponts de fortune avec des branches et des troncs d’arbres. Les dix civils tués sont, eux, pour la plupart, des employés de l’entreprise Ebomaf dont la mission est de creuser les tranchées en question. La société déplore également des dégâts matériels : elle a perdu un bulldozer et cinq pelleteuses qui ont été incendiés dans l’assaut.

 

AFRIQUE CENTRALE RDCONGO SELON LE MONDE : Mpox en Afrique : 866 décès depuis le début de l’année, selon l’agence sanitaire Africa CDC. Huit cent soixante-six personnes sont mortes de la mpox en Afrique depuis le début de l’année, selon un dernier bilan datant de jeudi 3 octobre de l’agence sanitaire Africa CDC, qui a affirmé que « l’épidémie n’est pas sous contrôle » sur le continent. Quelque 34 297 cas ont été recensés depuis janvier à travers les cinq régions africaines, a précisé l’agence sanitaire de l’Union africaine. La mpox a été officiellement détectée dans seize pays africains, selon l’Africa CDC. « L’épidémie n’est pas sous contrôle », a déclaré le médecin Jean Kaseya, directeur général de l’Africa CDC lors d’une conférence de presse. Quelque 2 500 nouveaux cas hebdomadaires ont été recensés ces dernières semaines, a-t-il ajouté, déplorant également que le taux de tests pour confirmer la présence de la maladie reste « trop faible »…La recrudescence de la mpox sur le continent et l’apparition d’un nouveau variant (clade 1b) ont poussé l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à déclencher à la mi-août son plus haut degré d’alerte mondiale.

Le clade 1b a été recensé en République démocratique du Congo (RDC), au Burundi, au Kenya, en Ouganda et au Rwanda, selon l’Africa CDC.

 

AFRIQUE DE L’EST SOUDAN SELON BBC : « J’ai laissé les combattants me violer pour sauver mes filles »: Une mère dans la zone de guerre du Soudan. Je parlais à un groupe de femmes qui avaient marché pendant quatre heures pour se rendre sur un marché situé dans un territoire contrôlé par l’armée à la périphérie d’Omdurman, une partie de la capitale, où la nourriture est moins chère. Ces femmes venaient de Dar es Salaam, une région tenue par les forces paramilitaires rivales, les Forces de soutien rapide (RSF)…Les voyageurs ont décrit l’anarchie, le pillage et la brutalité dans un conflit qui, selon les Nations unies, a forcé plus de 10,5 millions de personnes à fuir leur foyer. Mais ce sont les violences sexuelles qui sont devenues une caractéristique essentielle de ce conflit prolongé, qui a débuté par une lutte de pouvoir entre l’armée et les forces de sécurité, mais qui a depuis attiré des groupes armés locaux et des combattants des pays voisins. Le Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Turk, a déclaré que le viol était utilisé comme « une arme de guerre ». Une récente mission d’enquête de l’ONU a documenté plusieurs cas de viols et de menaces de viol de la part de membres de l’armée, mais a constaté que des violences sexuelles à grande échelle étaient commises par la RSF et ses milices alliées, et qu’elles constituaient des violations du droit international.

 

AFRIQUE DE L’OUEST CÔTE D’IVOIRE SELON BBC : Côte d’Ivoire: « 416 féminicides dans la seule ville d’Abidjan », la hausse inquiète la Ligue Ivoirienne des Droits des Femmes. La Côte d’ivoire fait face à une récrudescence des féminicides ces dernières années. La Ligue Ivoirienne des Droits des Femmes a récemment tiré la sonnette d’alarme, citant un rapport de l’association féministe du pays, qui indique que seulement en 2020, environ 416 femmes en ont été victimes. C’est le meurtre le 11 septembre 2024, d’une jeune femme dans la capitale économique Abidjan, qui est venu raviver l’inquiétude au sujet des féminicides dans le pays. Le corps sans vie de la jeune fille âgée de 19 ans, a été retrouvé dans une résidence meublée à Cocody deux-Plateaux, vallon dans l’Est d’Abidjan. Interpellé par la police, le présumé meurtrier qui aurait entretenu une relation avec la victime, selon les médias locaux, est vite passé aux aveux…En Côte d’Ivoire, les principales violences basées sur le genre concernent les cas de meurtres, de violence domestique, de violence sexuelle et de viol, de mutilation génitale féminine et de mariage précoce…Selon les données du Programme national de lutte contre les violences basées sur le genre (PNLVBG), 1 femme sur 3 a été victime de violence physique ou sexuelle au cours de sa vie. Les violences envers les femmes se produisent aussi bien dans la sphère familiale, au sein du couple, mais aussi dans l’espace public et dans l’univers professionnel.

 

AFRIQUE DE L’OUEST MALI SELON RFI : Mali: Youssouf Diawara, proche de l’influent imam Dicko, libre mais condamné. Au Mali, Youssouf Daba Diawara, coordinateur de la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’imam Mahmoud Dicko

(CMAS) de l’imam Mahmoud Dicko, a été condamné ce 3 octobre 2024 à deux mois de prison avec sursis. Il devrait être libéré dans la journée. Il était poursuivi pour « opposition à l’autorité légitime », après sa participation à une manifestation d’opposition non autorisée. Ses avocats se réjouissent de la libération de Youssouf Diawara mais déplorent cependant une condamnation jugée infondée…Youssouf Diawara avait été interpellé en juin dernier par des hommes armés, encagoulés et sans mandat, plus d’un mois après la manifestation en question, qui était organisée par la Synergie d’action pour le Mali, un regroupement de partis politiques et d’organisations de la société civile réclamant le retour à l’ordre constitutionnel…De nombreuses figures politiques ou de la société civile sont toujours incarcérées au Mali, dans le cadre de procédures considérées comme « politiques » par les organisations de défense des droits humains. On peut notamment citer les cas de Ras Bath, Rose vie chère, Clément Dembélé, Etienne Fakaba Sissoko ou encore des onze anciens ministres et dirigeants politiques de la « Déclaration du 31 mars » réclamant le retour à l’ordre constitutionnel au Mali.

 

AFRIQUE DE L’OUEST SENEGAL SELON VOAAFRIQUE : La justice sénégalaise relâche deux contradicteurs du gouvernement. Un journaliste et un opposant sénégalais interrogés pour avoir mis en doute la parole du Premier ministre ont été relâchés jeudi alors que la critique enflait contre le gouvernement devant une succession de mises en cause, ont indiqué leurs avocats. Le journaliste Cheikh Yérim Seck et l’opposant Bougane Guèye Dany ont été entendus ces jours derniers par des enquêteurs pour avoir contesté les propos tenus la semaine passée par le Premier ministre Ousmane Sonko qui décrivait la situation des comptes publics comme « catastrophique » et accusait le précédent gouvernement d’avoir trafiqué les chiffres. Tous les deux ont été libérés après avoir été placés en garde à vue, ont dit à l’AFP leurs avocats respectifs, Mes Baboucar Cissé et Amadou Sall. Le gouvernement en place depuis avril après la victoire de Bassirou Diomaye Faye au présidentiel fait face, de la part de l’opposition et des défenseurs des droits, à une réprobation grandissante à la suite d’une série de condamnations, placements en détention ou garde à vue, convocations. Amnesty International et cinq autres organisations de la société civile et de défense des droits humains ont exprimé dans un communiqué leur « profonde préoccupation face aux convocations systématiques d’acteurs politiques et de journalistes, ainsi qu’aux poursuites engagées à leur encontre pour diffusion de fausses nouvelles et diffamation ». Elles disent avoir dénombré depuis avril six cas de personnalités politiques, journalistes et militants poursuivis pour des délits d’opinion. Ces cas « rappellent les pratiques répressives que nous avons dénoncées sous les régimes précédents » et que les dirigeants actuels et leurs sympathisants ont subies, disent-elles.

 

AFRIQUE CENTRALE CAMEROUN SELON RFI : Cameroun: que reste-t-il du grand dialogue national de 2019 sur la crise dans les régions anglophones?. Le 4 octobre 2019 s’achevait un grand dialogue national convoqué par le président Paul Biya pour trouver une solution à la crise dans les régions anglophones de l’ouest du Cameroun…Pour le gouvernement camerounais, ce grand dialogue national fut « un grand moment de catharsis républicaine », avec des débouchés dont Yaoundé se félicite : l’octroi d’un statut spécial aux deux régions anglophones, des nominations au sein du gouvernement, la création d’une section « common law » issu du droit anglais à l’École nationale de la magistrature, la rationalisation de l’affection des enseignants de langue anglaise, ou encore un budget pour la reconstruction. Concernant l’insécurité persistante, pour les autorités, c’est aux combattants séparatistes et à leurs chefs en exil de saisir « la main tendue du président » pour déposer définitivement les armes. Plusieurs voix de la société civile anglophone nuancent l’impact réel du grand dialogue de 2019. Pour Fon Nsoh, si les combats ont baissé d’intensité depuis, c’est avant tout une conséquence du manque de coordination des groupes armés et du changement de la stratégie militaire de Yaoundé. Quant au processus de décentralisation, pour le coordinateur de l’ONG Cominsud, malgré des avancées, il est encore loin d’être achevé et l’inégalité des chances pour accéder à certains emplois, une réalité. Beaucoup plaident pour un nouveau dialogue, plus inclusif, sans tabou, avec les voix les plus radicales, donc séparatistes. Mais pour Yaoundé, pas question officiellement de discuter avec ceux qui ont pris les armes et remettent en cause la forme de l’État camerounais.

 

AFRIQUE DU NORD MAROC SELON LE MONDE : Accords UE-Maroc : la justice donne raison au Front Polisario du Sahara occidental. La Cour de justice de l’Union européenne (UE) a donné raison vendredi 4 octobre aux indépendantistes sahraouis du Front Polisario en invalidant définitivement deux accords commerciaux conclus entre le Maroc et l’UE. Ces accords de 2019 sur la pêche et l’agriculture ont été conclus en «méconnaissance des principes de l’autodétermination» du peuple sahraoui, a tranché dans un arrêt la haute juridiction établie à Luxembourg. Le consentement du peuple sahraoui à la conclusion de ces accords était une des conditions de leur validité. Or, la cour a jugé que même si des consultations avaient été menées au Sahara occidental, ancienne colonie espagnole passée presque entièrement sous contrôle marocain, elles ne signifiaient pas consentement…La décision de la cour vendredi n’a toutefois pas de conséquence à court terme. L’accord de pêche avait déjà expiré en juillet 2023 et la CJUE a prolongé d’un an à compter de vendredi l’application de l’accord concernant les produits agricoles. Dans une autre décision, la Cour de justice de l’UE a également stipulé que l’étiquetage des melons et des tomates récoltés au Sahara occidental devait mentionner ce territoire et non le Maroc en tant que pays d’origine.

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