TRIBUNE Bezons : Une hausse d'impôts pour financer la campagne électorale ? Bezons 03 octobre 2024

03 octobre 2024 - 00:00 - 855vues
Depuis 23 ans que je vis à Bezons, je n'ai jamais vu une telle augmentation des taxes foncières. Cette année, la municipalité a imposé une hausse de 23%, une décision jugée injuste et disproportionnée par bon nombre de résidents. Cette hausse considérable semble servir à privatiser des services publics avec nos impôts. Un exemple marquant est le contrat avec Suez, qui coûte près de 1,3 millions d'euros par an HT, sans compter les suppléments. Pour une ville de seulement 34 000 habitants, cela semble énorme.
Ce qui choque encore davantage, c'est que cette augmentation d’impôts touche une population dont la majorité n'est pas imposable. Alors que des centaines de familles bezonnaises sont en attente de logements, la gestion opaque d'AB-Habitat soulève des questions. Des logements sont attribués à des personnes extérieures à la commune, tandis que plus de 2000 dossiers en attente de logement des familles bezonnaises qui cherchent désespérément un logement ou un relogement. Par exemple, une employée de la CAF, qui a sollicité un changement de logement car sa famille s'agrandit, n'a reçu aucune réponse de la présidente d’AB-Habitat. Cette gestion laisse perplexe et renforce un sentiment d'injustice.
Par ailleurs, des personnes âgées de la commune, qui auparavant recevaient des colis de Noël, n'en bénéficient plus aujourd'hui. Ce traitement inégal est perçu comme une discrimination flagrante à l’égard de nos aînés.
Depuis douze ans que la ville est dirigée par le même notable, les habitants s'interrogent sur la gestion de la commune. En quatre ans, Bezons semble se dégrader, prenant l'apparence d'une ville du tiers-monde. Les arbres sont abattus, les élagages sont mal réalisés, et la ville autrefois fleurie semble avoir perdu son charme.
Pour couronner le tout, les méga campagnes de communication orchestrées en août et septembre sont financées par les contribuables. On retrouve des affiches sur les murs des immeubles, des écoles et des chantiers, sans parler des publications répétées du maire. Tout cela, aux frais des citoyens. Ce qui est encore plus préoccupant, c’est que ces campagnes semblent illégales et annoncent déjà la campagne électorale de 2026, qui a visiblement commencé avec nos impôts.
Les citoyens de Bezons méritent de la transparence et une gestion plus équitable des ressources publiques, car cette situation ne fait qu’alimenter un sentiment croissant de méfiance et d’injustice.
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