© Revue de presse des médias africains du 23 avril 2025 REVUE DE PRESSE 23 avril 2025

23 avril 2025 - 16:36 - 475vues
Nous avons une petite faveur à vous demander pour soutenir notre travail Cliquez ici
À propos de Félicité Amaneyâ Râ VINCENT - Rédactrice en chef à RADIOTAMTAM AFRICA , Félicité s'engage à façonner la radio de demain pour une Afrique prospère, inspirante , et prête à illuminer le monde. Nous Contacter
✍ Par Félicité Amaneyâ Râ VINCENT,
La Voix de l’Afrique en Mouvement
Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue, vous êtes en train d’écouter la Revue de presse des médias africains votre rendez-vous incontournable avec l'actualité africaine !
Ma revue de presse quotidienne : une veille informative multilingue.
Chaque jour, je m’engage dans un travail de veille exigeant, en parcourant de nombreux canaux d’information dans une dizaine de langues : anglais, arabe, portugais, espagnol, swahili, etc.
Je lis, je sélectionne, je corrige et je reformule. Car traduire, ce n’est pas simplement transposer des mots. C’est comprendre une pensée, un contexte, et l’adapter à notre manière de raisonner en français.
Je croise les sources, je vérifie les faits, je structure les idées pour ne vous livrer que l’essentiel, le fiable, le clair.
Tout ce travail est souvent invisible, mais il est bien réel.
Et pourtant… je ne suis pas journaliste à temps complet. Je suis simplement une passionnée, vigilante face aux guerres hybrides, cognitives et médiatiques menées contre les peuples
❤ Vous souhaitez soutenir ce travail ?
Vous pouvez me remercier :
En partageant mes publications
En recommandant ma chaîne YouTube
☕ En m’offrant un café symbolique, car oui : « toute peine mérite salaire »
MERCI À VOUS : ✨ Pour vos partages,
✨ Pour vos commentaires et vos analyses,
✨ Pour votre savoir-vivre et votre intelligence,
✨ Pour votre fidélité,
✨ Et pour vos élans de bienveillance.
La parole est une force.
Et maintenant… place à l’actualité africaine du jour !
AFRIQUE CENTRALE GABON SELON RADIOTAMTAM AFRICA : GABON – POLITIQUE Gninga Chaining Zenaba rebondit : cap sur 2032 avec son propre parti politique. Malgré un score modeste de 0,39 % lors de l’élection présidentielle du 12 avril dernier, Gninga Chaining Zenaba, unique femme candidate de ce scrutin, ne compte pas quitter la scène politique. Bien au contraire : elle annonce la création prochaine de son propre parti.
« Pour la suite, avec mon équipe, nous envisageons de créer un parti politique », a-t-elle confié au média Gabon Matin, déterminée à faire entendre sa voix dans un paysage politique dominé par les hommes.
Femme d'affaires et femme engagée
Inconnue du grand public avant sa candidature, Gninga Chaining Zenaba n’est pourtant pas une novice dans l’action. À la tête de sept entreprises au Gabon, elle évolue dans des secteurs variés tels que la location de villas, l’événementiel, les instituts de beauté ou encore la restauration.
Son engagement, désormais, est aussi social : « Le constat que je fais de la population gabonaise, c’est une grande souffrance et je me devais d’apporter une voix et dire : Ça suffit », affirme-t-elle.
Une campagne marquée par l’humain
Durant deux semaines de campagne, Chaining Zenaba a sillonné le pays, rencontrant une population frappée par la précarité. « Voir la population dans une telle détresse, c’est affligeant, c’est triste », a-t-elle témoigné.
Si elle avait été élue, sa première mesure aurait été de lutter contre le chômage en proposant des solutions concrètes aux jeunes sans emploi.
Cap sur 2032
Avec lucidité, elle reconnaît la large victoire de Brice Clotaire Oligui Nguema (94,85 % des suffrages exprimés), saluant même le regard que les Gabonais posent sur lui comme un « libérateur » d’un système qu’elle aussi souhaitait voir changer. Mais elle ne baisse pas les bras : « Je ne suis pas politicienne, mais des Gabonais ont compris mon projet », dit-elle avec gratitude.
Déjà, elle annonce son ambition pour 2032 :« Peut-être que ces sept années me permettront de remporter la présidentielle de 2032 ».
Un message d’espoir, d’endurance et de foi en l’avenir. Bonne chance à celle qui souhaite incarner une nouvelle voix pour le Gabon.
Découvrez les autres actualités que nous suivons aujourd’hui sur RADIOTAMTAM.ORG. Le journalisme au service de la démocratie : Votre soutien fait la différence.
AFRIQUE CENTRALE RDCONGO SELON RADIO OKAPI : RDC : Situation tendue dans plusieurs villages de Masisi après accrochages entre AFC/M23 et Wazalendo. La situation a été tendue ce lundi 21 avril dans plusieurs villages du territoire de Masisi (Nord-Kivu), où les rebelles du M23 et les combattants Wazalendo se sont de nouveau affrontés. Selon des sources locales, les villages Bibatama (groupement Kibabi 2), Luke (groupement Nyamaboko 2) et Mungote (groupement Kibabi 2) ont été, presque toute la journée de dimanche, le théâtre de violents combats. Les affrontements y ont opposé les rebelles du M23 aux combattants Wazalendo. Aucun bilan n’est disponible pour le moment. Selon plusieurs sources, des centaines d’habitants ont fui leurs villages. Pendant ce temps, ces sources dénoncent le rançonnement des habitants d’Ufamandu 2 par les combattants du groupe Union des patriotes et démocrates pour la défense du Congo, d’un certain Noah Maachano. Ces derniers imposeraient, depuis la semaine dernière, une taxe parallèle de 10 000 francs congolais (3.5 USD) par ménage. Une forte tension avait aussi régné mercredi dernier dans la localité de Kilambo, située dans le groupement Buabo, au sud du chef-lieu du territoire de Masisi. Cette localité avait été le théâtre d’affrontements, deux jours durant, entre les rebelles du M23/AFC et les combattants Wazalendo.
AFRIQUE DE L’EST SOUDAN SELON LE MONDE : Guerre au Soudan : des tirs d’artillerie au Darfour font plus de 30 morts. Des tirs d’artillerie des paramilitaires sur la ville assiégée d’El-Fasher, au Darfour, dans l’ouest du Soudan, ont fait plus de 30 morts et des dizaines de blessés, a rapporté lundi 21 avril un comité de résistance local. Des « tirs d’artillerie lourde » ont visé, dimanche, des quartiers habités de la ville, a déclaré le comité de résistance. Depuis deux ans, les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) dirigées par le général Mohammed Hamdan Daglo sont en guerre contre l’armée du général Abdel Fattah Abdelrahman Al-Bourhane…Après la perte de la capitale, Khartoum, en mars, les paramilitaires ont concentré leurs attaques au Darfour pour tenter de s’emparer d’El-Fasher, la dernière capitale provinciale de cette région à leur échapper. Le 13 avril, les FSR ont annoncé avoir pris le camp de Zamzam, proche d’El-Fasher, où vivaient plus de 500 000 déplacés, lors d’un assaut qui a fait plus de 400 morts, selon l’ONU. Les Nations unies, des dirigeants de pays étrangers et des groupes d’aide humanitaire ont mis en garde contre le carnage qu’une attaque de grande envergure entraînerait dans la ville assiégée et ses environs, où l’Unicef affirme qu’au moins 825 000 enfants se trouvent pris au piège dans un « enfer ». Assiégée depuis près d’un an, El-Fasher est le dernier grand bastion urbain du Darfour encore sous le contrôle de l’armée.
AFRIQUE DE L’EST ENCORE LE SOUDAN SELON RFI : Guerre au Soudan: les FSR et l’armée visent Nyala, une des villes les plus peuplées du pays. La capitale du Darfour du Sud Nyala est dans le viseur de l’armée soudanaise, qui se prépare à la reprendre afin de desserrer l’étau autour d’el-Fasher. Sous le contrôle des paramilitaires des Forces de soutien rapide depuis octobre 2023, elle est située au carrefour des échanges commerciaux avec la Centrafrique et le Soudan du Sud et est devenue la principale source d’armement des FSR. Elle est en passe d’être la base de leur gouvernement parallèle, ce que l’armée cherche à éviter face au risque de partition du Soudan. Tout à Nyala indique que la situation se dirige vers une confrontation entre l’armée et les paramilitaires des FSR. Selon des informations concordantes venant de l’intérieur de la ville, les Forces de soutien rapide sont en train de fortifier leur position. Elles creusent des tranchées et posent des mines tout autour de Nyala, surtout autour de l’aéroport. Les habitants se montrent inquiets et s’attendent au pire. Les renseignements militaires soudanais indiquent que l’aéroport de Nyala est largement utilisé pour recevoir des armes et des mercenaires, mais aussi pour évacuer les blessés haut-gradés des FSR blessés à el-Fasher vers Dubaï. Sudan Tribune, se basant sur des fuites du prochain rapport du groupe des experts de l’ONU, accuse Abou Dhabi d’avoir doté les FSR d’un système de défense anti-aérien moderne. Il s’agit selon des experts militaires du FK 2000 chinois. Ces informations sont confirmées par des images satellites récentes.
AFRIQUE DE L’OUEST SAHEL SELON BBC : Au Sahel, « se taire ou subir », les journalistes dans le trou noir de l’information. Nombreuses sont les organisations qui alertent sur les entraves de la liberté d’expression dans les pays de l’AES. Au Mali, Yeri Bocoum, journaliste et cyberactiviste a été arrêté en juin 2024 par les services de sécurité d’Etat puis libéré quelques semaines plus tard. Au Burkina Faso, des journalistes arrêtés sont actuellement au front contre les groupes armés. Au Niger, le journaliste nigéro-ivoirien Serge Mathurin Adou a été arrêté puis relâché trois mois plus tard…Au Burkina Faso, « le métier de journalisme est devenu un métier totalement criminalisé », indique Yacouba Ladji Bama, Directeur de publication du journal burkinabè d’investigation en ligne Bamyinga.com, aujourd’hui en exil. Selon Sophie Douce, le Sahel est devenu un trou noir de l’information…Sadibou Marong, Directeur bureau Afrique Subsaharienne de Reporters Sans frontières (RSF), basé à Dakar au Sénégal, indique que le Sahel devient une zone de non-information. « Que ce soit par la force, la technologie ou le droit, les moyens employés pour affaiblir le journalisme indépendant au Sahel ont conduit à ce que la région devienne progressivement une ‘zone de non-information’ ».
AFRIQUE DE L’OUEST CEDEAO SELON APS : La CEDEAO va délibérer sur le retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Le Conseil des ministres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) réuni, ce mardi, en session extraordinaire à Accra au Ghana, va délibérer sur le retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger, a-t-on appris de source officielle. « Les principaux points à l’ordre du jour comprennent les modalités du processus de retrait et les implications pour les institutions et agences de la CEDEAO opérant dans les trois pays », rapporte l’organisation communautaire sur sa page officielle. D’autres questions connexes d’importance régionale seront abordées durant cette session de deux jours. Le 29 janvier, le Mali, le Burkina et le Niger avaient décidé de quitter officiellement la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) lui reprochant des sanctions “inhumaines, illégales et illégitimes” imposées à ces trois pays dirigés par des régimes militaires. Les trois pays ont mis en place l’Alliance des États du Sahel (AES) visant à renforcer la coopération entre les États membres. La CEDEAO a, quant à elle, pris acte de cette décision avant de demander à ses membres de “reconnaître jusqu’à nouvel ordre les passeports et cartes d’identité nationaux portant le logo de la CEDEAO détenus par les citoyens” de ces trois pays qui peuvent continuer de « jouir, jusqu’à nouvel ordre, du droit de circulation, de résidence et d’établissement sans visa, conformément aux protocoles » de l’organisation communautaire.
AFRIQUE DE L’OUEST AES SELON JEUNE AFRIQUE : AES : les passeports maliens reçoivent l’aval de l’espace Schengen. Les passeports AES délivrés par le Mali peuvent à présent être utilisés pour voyager en Europe. Selon nos informations, confirmées par une source diplomatique à Bamako, les ambassades européennes ont validé début avril l’authenticité et la conformité de ce nouveau document de voyage, ouvrant ainsi la voie à son acceptation dans tout l’espace Schengen. Une décision très attendue, qui met fin à plusieurs semaines d’incertitude. Depuis le 29 janvier, date de la mise en circulation du passeport AES par les autorités maliennes, les chancelleries occidentales rechignaient à l’accepter. En cause, l’envoi tardif du spécimen requis. Comme l’avait révélé Jeune Afrique, les exemplaires témoins n’ont été transmis aux représentations étrangères à Bamako que le 10 mars, soit plus d’un mois après leur diffusion…Malgré les tensions persistantes entre le Mali et la France, la procédure de reconnaissance s’est poursuivie, notamment via les services du ministère de l’Intérieur français et les autorités belges. « Le dossier a été examiné dans le cadre d’une coordination entre les États Schengen, avant d’être approuvé », confie la source diplomatique précitée…Cette affaire a permis de dévoiler, que les passeports « souverainistes » de l’AES sont fabriqués par la société française Idemia. L’entreprise, qui entretient des relations houleuses avec Bamako depuis plusieurs années, en produit entre 12 000 et 16 000 par mois pour le compte de l’État malien.
AFRIQUE DE L’OUEST BENIN SELON TV5 MONDE : Bénin : attaque jihadiste présumée dans le nord du pays, huit soldats béninois tués. Huit soldats béninois ont été tués [la semaine dernière] dans une attaque jihadiste présumée dans le parc national du W, dans le nord du Bénin, région de plus en plus touchée par des attaques attribuées aux jihadistes, a appris vendredi l’AFP de sources militaires…L’attaque a visé deux positions des soldats antijihadistes de l’opération « Mirador » au niveau des chutes d’eau de Koudou et du triple point, nom donné à la zone frontalière entre le Bénin, le Niger et le Burkina Faso, précise un haut gradé de l’armée…Les attaques jihadistes se sont propagés au nord du Bénin depuis ses voisins du Burkina Faso et du Niger, pays sahéliens minés par des groupes armés affiliés à l’organisation Etat islamique ou à Al-Qaïda…En janvier 2022, le pays a déployé près de 3.000 soldats pour sécuriser ses frontières dans le cadre de l’opération « Mirador », avant de recruter 5.000 soldats supplémentaires pour renforcer la sécurité dans le nord. Début janvier, 28 militaires béninois avaient été tués au niveau du triple point dans une attaque revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM ou JNIM en arabe).
AFRIQUE DE L’OUEST SELON JEUNE AFRIQUE : Les brouteurs, des escroqueries par mail aux « faux de l’amour », une si longue histoire. Apparues dans les boîtes mail occidentales dès les années 2000, en même temps que l’usage d’Internet se généralisait dans les foyers et les entreprises, les arnaques à l’héritage continuaient de prospérer une décennie plus tard, s’appuyant sur des envois de courriels entre-temps devenus massifs. Déclinées à travers plusieurs variantes, il y est généralement question d’une veuve occidentale et philanthrope ayant fait fortune en Afrique, aujourd’hui dévorée par un cancer ou par toute autre maladie en phase terminale. Son décès, imminent, risquerait donc de priver l’humanité en souffrance des bienfaits que son argent pourrait lui prodiguer…Des premiers adeptes de ces escroqueries épistolaires aux « Yahoo boys » nigérians puis à leurs cadets, « brouteurs » ivoiriens, on peut donc reconstituer un arbre généalogique s’étalant sur plusieurs siècles. La recette repose sur des ingrédients demeurés globalement inchangés. Tout d’abord, un mode de conversation à distance, par écrit, excluant tout contact physique ou visuel entre le brouteur (un jeune Africain) et son « mougou » (pigeon), le plus souvent un homme ou une femme de plus de 50 ans résidant en Europe de l’Ouest – y compris via des appels vidéo que le second réclame avec insistance mais que le premier s’évertue à décliner sous divers prétextes…Au cours des dernières années, les escrocs ont été amenés à diversifier le scénario de leurs stratagèmes. « Cela passe souvent par des petites annonces : location immobilière, vente d’un véhicule, voire annonces d’emploi… Mais il y a aussi des arnaques plus élaborées, comme celles à l’escort ou au faux président », précise le Français Victor Baissait, qui enseigne dans des écoles privées supérieures tout en œuvrant à démasquer les brouteurs via sa chaîne YouTube.
AFRIQUE DU NORD Italie-ALGERIE SELON JEUNE AFRIQUE : Italie-Algérie : Giorgia Meloni, Abdelmadjid Tebboune et la diplomatie du gaz. Depuis son élection en septembre 2022, la présidente du Conseil italien déploie diverses stratégies en direction de l’Afrique. Elle a d’abord tenté une approche « équitable » pour obtenir des matières premières, dont l’énergie, avant de dégainer son plan Mattei, une stratégie de coopération en direction de l’Afrique, dont le double objectif est de limiter l’afflux de migrants en Italie et d’introduire les entreprises italiennes sur de nouveaux marchés. Dans les grandes lignes, cette proposition de plan « gagnant-gagnant » pouvait paraître séduisante ; dans les faits, le plan Mattei piétine. Toutefois, pour Giorgia Meloni, la régression des flux migratoires depuis l’été 2023 est un succès bien plus important qu’elle ne l’escomptait. Un succès qu’elle doit, en partie, au président algérien, Abdelmadjid Tebboune. Ce dernier l’a en effet introduite auprès du président tunisien, Kaïs Saïed, avec lequel elle a négocié, pour le compte de l’Union européenne (UE), un mémorandum d’entente sur un partenariat stratégique et global, signé le 16 juillet 2023. Ce coup de pouce algérien a permis au président Tebboune d’être dans les bonnes grâces de la cheffe de l’exécutif italien et de faire d’Alger un fournisseur en gaz de premier plan pour Rome…Giorgia Meloni a ainsi réussi à repositionner l’Italie comme un pays de premier plan parmi les 27 Européens et, toujours à son avantage, elle écarte un peu plus la France de l’Algérie, de la Tunisie et, dans une moindre mesure, de la Libye.
AFRIQUE DU NORD TUNISIE SELON RFI : Tunisie: importante saise de drogue sur fond d’intensification de la lutte contre le narcotrafic. C’est dans le gouvernorat de Nabeul, en Tunisie, à une soixantaine de kilomètres de Tunis, que s’est déroulée cette saisie de grande ampleur. Selon le communiqué de la garde nationale tunisienne publié le 19 avril, les autorités ont démantelé un réseau international de trafiquants de drogues et saisi plusieurs voitures de luxe qui servaient au trafic. Cette opération record s’est déroulée après plusieurs mois de surveillance. La garde nationale communique sur des saisies presque quotidiennes qui témoignent de l’augmentation du trafic de drogue en Tunisie. Le porte-parole de la direction de la sûreté nationale, Imed Memmacha, avait même annoncé en mars dernier que la Tunisie est devenue un « pays de consommation de drogues par excellence » à cause de la banalisation de l’usage de psychotropes chez les jeunes de 16 à 18 ans dont la consommation de drogues a été multipliée par cinq ces dernières années. La diffusion de stupéfiants en milieu scolaire a également augmenté. La Tunisie n’est pas un pays producteur de drogues et fait l’objet de trafics accrus avec l’Europe pour les drogues dures et de synthèse. Plus de 5 000 trafiquants ont été arrêtés dans le pays en 2024, contre 3 165 en 2023.
Chères auditrices, chers auditeurs,
Notre rendez-vous quotidien s’achève ici,
mais l’actualité, elle, ne s’arrête jamais.
Presse libre = Démocratie forte
Depuis plus de huit ans, RADIOTAMTAM AFRICA porte la voix des peuples et transmet au monde des informations factuelles, indépendantes et responsables.
Chaque jour, notre journalisme éclaire plus de la moitié de la population mondiale, avec une seule mission : informer avec rigueur et sans parti pris.
Dans près de 100 pays et à travers les 54 États africains, nos journalistes s’engagent avec courage, souvent au prix de grandes difficultés, pour faire vivre une presse libre, africaine et sans compromis.
Aujourd’hui plus que jamais, votre soutien compte.
Si vous croyez, vous aussi, à l’importance d’un journalisme libre, juste et accessible à tous, alors soutenez RADIOTAMTAM AFRICA.
Votre don nous permet de continuer à informer, dénoncer, éveiller, construire.
FAITES UN DON MAINTENANT.
Chaque contribution renforce notre capacité à rester debout, libre et utile. radiotamtam.org | La parole est une force.
Un énorme merci à vous tous !
Merci pour tous vos messages d’encouragement et de soutien qui remplissent ma boîte de réception !
Ça me touche profondément — vous êtes incroyables.
Vos mots me boostent à fond, et je suis tellement reconnaissante d’avoir une communauté aussi géniale.
Continuez à être aussi top, et promis : je lis tout ! ❤️
En cas de besoin, je reste disponible sur WhatsApp : +33 6 99 94 20 39
Se connecter Inscription