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©Revue de presse des médias africains – 03 février 2025 Actualité Afrique 2050 03 février 2025

03 février 2025 - 17:33 - 431 vues

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 À propos de Félicité Amaneyâ Râ VINCENT
Rédactrice en chef à RADIOTAMTAM AFRICA , Félicité s'engage à façonner la radio de demain pour une Afrique prospère, inspirante , et prête à illuminer le monde.

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AFRIQUE CENTRALE GABON SELON RADIOTAMTAM AFRICA : Ali Bongo Ondimba entame une nouvelle grève de la faim pour protester contre la détention de sa famille. L'ancien président gabonais, Ali Bongo Ondimba, a initié une nouvelle grève de la faim pour dénoncer la détention prolongée de son épouse, Sylvia Bongo Valentin, et de leur fils, Noureddin Bongo Valentin. Selon son avocate, Me Gisèle Eyue Bekale, cette action vise à attirer l'attention sur l'absence de soins médicaux appropriés pour ses proches incarcérés.

Après 17 mois de détention, Sylvia Bongo souffrirait d'une augmentation préoccupante de la thyroïde, la rendant vulnérable à un risque de cancer, tandis que Noureddin présenterait une perforation du tympan. Un rapport médical recommande leur évacuation sanitaire à l'étranger pour une prise en charge adéquate.

Ali Bongo, renversé par un coup d'État le 30 août 2023, est actuellement assigné à résidence dans sa villa du quartier de la Sablière à Libreville. Bien que les autorités affirment qu'il est libre de quitter le pays pour des soins médicaux, il refuse de partir tant que sa famille demeure en prison.

Il s'agit de la seconde grève de la faim entreprise par l'ancien président. L'année précédente, il avait cessé de s'alimenter pendant six semaines pour dénoncer ce qu'il considérait comme des actes de torture et de barbarie infligés à sa famille.

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AFRIQUE CENTRALE RDCONGO SELON ONU INFO : RDC : après Goma, le M23 avance « assez rapidement » vers Bukavu, selon l’ONU. Après la chute de Goma (province du Nord-Kivu), aux mains du M23 et des forces armées rwandaises, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), le chef des opérations de paix de l’ONU s’est dit, vendredi, préoccupé par l’avancée des rebelles vers Bukavu, la capitale de la province du Sud-Kivu, qui fait craindre selon lui une escalade régionale. « Ils semblent avancer assez rapidement », a indiqué Jean-Pierre Lacroix, lors d’une conférence de presse au siège de l’ONU à New York. Selon ses informations, le M23 serait actuellement à environ 60 kilomètres au nord de Bukavu, dans le Sud-Kivu, où le groupe armé et les forces rwandaises s’étaient déjà emparé, le 21 janvier dernier, de Minova, une ville stratégique le long de la route vers Goma…Le chef des opérations de paix s’est par ailleurs inquiété des risques d’escalade au-delà des frontières de la RDC que fait peser l’extension des combats au Sud-Kivu. « Si l’on tient compte du passé, cela pourrait potentiellement dégénérer en conflit régional plus vaste », a-t-il estimé. Pour preuve, M. Lacroix a mentionné le durcissement de ton des derniers jours entre le Rwanda et l’Afrique du Sud, suite à un sommet virtuel de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), le 29 janvier, auquel le chef de l’Etat de la RDC, Félix Tshisekedi, n’a pas participé.

 

AFRIQUE DE L’EST SOUDAN SELON LE MONDE : Au Soudan, 54 morts dans le bombardement d’un marché imputé aux paramilitaires. Au moins 54 personnes ont été tuées au Soudan, samedi 1er février, par un bombardement attribué aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) contre un marché à Omdourman, dans la proche banlieue de Khartoum, selon l’Agence France-Presse (AFP), qui cite une source médicale à l’hôpital Al-Naw ayant requis l’anonymat. Selon cette source, qui impute l’attaque aux FSR, l’établissement est débordé par le nombre de blessés et a besoin de davantage d’unités de sang et d’équipements pour pouvoir les soigner. Selon le dernier bilan de même source, 54 personnes ont péri dans le bombardement. Un précédent bilan faisait état de 40 morts. Dans le sud de la capitale, « deux civils ont été tués » par une frappe aérienne qui a touché un secteur contrôlé par les FSR, selon le réseau local Cellules d’intervention d’urgence, dirigé par des bénévoles.

 

AFRIQUE DE L’EST OUGANDA SELON RFI : Ouganda: le président Museveni conteste l’interdiction du jugement de civils devant des tribunaux militaires. En Ouganda, bien que la Cour suprême ait déclaré cette perspective  inconstitutionnelle, le président Yoweri Museveni estime que toute personne armée et malintentionnée devrait pouvoir être jugée devant un tribunal militaire. Ce week-end, le chef de l’Etat a déclaré qu’il refusait d’abandonner cet « instrument de stabilité », envisageant des ajustements à la loi – voire à la Constitution – afin de permettre le maintien du système qui était en vigueur jusqu’à présent. La veille, la Cour suprême ougandaise avait jugé, elle, que « toutes les procédures en cours impliquant des civils devant les tribunaux militaires [devaient cesser] immédiatement et [qu’elles devaient être] transférées aux juridictions ordinaires », décision à laquelle l’armée s’oppose également ouvertement…L’opposant au pouvoir, qui comparaît actuellement devant le tribunal militaire de Kampala pour trahison, risque la peine de mort. Vendredi dernier, juste après la décision rendue par la Cour suprême, l’un de ses avocats, Me Frederic Musisi, s’était dit satisfait du jugement, ajoutant : « Tout ce qu’on attend maintenant, c’est la libération de Kizza Besigye ».

 

 AFRIQUE DE L’OUEST BURKINA FASO SELON RFI : Burkina Faso: plusieurs positions militaires attaquées dans la province du Soum au nord du pays. Dimanche 2 février, la ville de Djibo, dans la province du Soum, a été le théâtre d’une violente attaque. Des terroristes ont pris pour cible plusieurs positions de l’armée. Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim), a revendiqué ces attaques sans donner de bilan. Pour l’instant, aucune communication officielle, ni de l’armée, ni du gouvernement. L’attaque a débuté très tôt le matin, aux environs de six heures, heure locale. Selon les témoins joint par RFI, les terroristes sont arrivés du côté nord-est de la ville et les tirs à l’arme lourdes ont duré plus d’une heure. Plusieurs sources donnent le bilan d’une vingtaine de morts, des militaires et des volontaires pour la défense de la patrie (VDP), près d’une vingtaine de blessés, certains grièvement, et beaucoup de dégâts matériels…Jeudi dernier, les jihadistes avaient déjà attaqué des positions militaires dans cette ville. Une attaque qui avait été repoussée, selon plusieurs sources locales. La ville de Djibo, chef-lieu de la province du Soum, région du Sahel, est sous blocus du Jnim depuis près de trois ans. En septembre 2024, de nombreux habitants avaient fui la ville face à un ultimatum des jihadistes qui leur demandaient de vider des quartiers.

 

AFRIQUE OCEAN INDIEN COMORES SELON RFI : Comores: la députée française Dominique Voynet alerte sur la situation du détenu Achmet Saïd Mohamed. Cela fait maintenant plus d’un an que l’opposant comorien Achmet Saïd Mohamed est détenu dans la prison de Moroni, aux Comores. Depuis le 20 janvier, il a entamé une grève de la faim pour protester contre son incarcération abusive. La député française et ex-ministre Dominique Voynet, membre de la commission des Affaires étrangères, a écrit une lettre le 29 janvier à Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, afin de demander l’intervention de la France…Leader du parti politique de l’opposition HURY et ancien candidat à la présidentielle de 2019, Achmet Saïd Mohamed avait été arrêté quelques jours avant le scrutin présidentiel de 2024 aux Comores…« Je lui ai rappelé que monsieur Saïd Mohamed était certes Comorien, mais aussi Français, et qu’il se devait de défendre la liberté de notre ressortissant, mais aussi son droit à avoir accès à un avocat, avoir accès à un procès équitable si on lui reproche quelque chose de précis. Moi je pense qu’on ne lui reproche rien d’autre que le fait de s’être opposé politiquement et de façon non violente au président actuel des Comores », explique Dominique Voynet, au micro de Welly Diallo.

 

AFRIQUE DE L’OUEST CÔTE D’IVOIRE SELON RFI : Un vaste réseau d’escroquerie piège de jeunes Ivoiriens tentés par un départ vers l’Europe. L’ambassade de Côte d’Ivoire à Abuja tire la sonnette d’alarme. Un vaste réseau d’escroquerie piège des jeunes Ivoiriens, attirés au Nigeria par la promesse trompeuse d’un départ vers l’Europe. Dans un courrier adressé au ministère ivoirien des Affaires étrangères, daté du 30 janvier et publié ce week-end, elle alerte sur le sort de plusieurs victimes. Dix d’entre elles ont réussi à échapper à leurs ravisseurs. Elles ont été rapatriées et sont attendues cet après-midi à Abidjan. Ils rêvaient d’un avenir meilleur en Europe. Mais leur voyage s’est arrêté brutalement au Nigeria. Un réseau bien organisé leur faisait miroiter une traversée vers l’eldorado, moyennant entre 500 000 et 3 millions de francs CFA. Une somme importante pour un piège bien ficelé. Une fois sur place, les choses basculent : leurs documents administratifs sont confisqués, les contacts avec l’extérieur coupés.

 

AFRIQUE DU NORD TUNISIE SELON RFI : Un rapport accuse la Tunisie d’avoir vendu des migrants à la Libye Publié par le collectif « chercheurs et chercheuses X » (RRX en anglais) – un groupe de chercheurs anonymes soutenu par plusieurs députés européens -, le rapport intitulé Traite d’Etat : expulsion et vente de migrants de la Tunisie vers la Libye qui a été présenté au Parlement européen mercredi 29 janvier met pour la première fois directement en cause l’Etat tunisien dans de possibles cas de vente et de trafic de migrants. Le document contient 30 témoignages de personnes expulsées de Tunisie vers la Libye entre les mois de juin 2023 et de novembre 2024…Chaque fois, le processus commence par l’arrestation de migrants, leur transport jusqu’à la frontière tuniso-libyenne, puis leur placement dans des camps de détention gérés par les autorités tunisiennes suivi de leur déplacement forcé et de leur vente aux forces armées et aux milices libyennes…La présentation du texte devant le Parlement européen, en milieu de semaine dernière, avait pour objectif de rouvrir deux débats relatifs à la responsabilité de l’Union européenne et de ses États membres : le premier dans la mise en danger de mort ou d’esclavage des personnes en déplacement, le second concernant le statut de « pays sûr » accordé à la Tunisie et à son rôle de partenaire dans la gestion des frontières extérieures de l’UE.

 

AFRIQUE OCEAN INDIEN DJIBOUTI SELON VOAAFRIQUE : Huit membres d’un groupe rebelle tués dans une attaque de drone à Djibouti. Huit membres d’un groupe rebelle, ainsi qu’un nombre indéterminé de civils, ont été tués dans la nuit de jeudi à vendredi dans une attaque de drone lancée par les autorités de Djibouti, près de la frontière avec l’Ethiopie, ont affirmé dimanche les autorités djiboutiennes…Les autorités de ce petit pays de la Corne de l’Afrique, qui ont annoncé l’ouverture d’une enquête, ont également affirmé que les rebelles commettaient des « actions hostiles » et constituaient « une menace potentielle pour nos postes avancés ». Interrogé par l’AFP, Alexis Mohamed, conseiller du président djiboutien Ismaël Omar Guelleh, a précisé que les personnes visées étaient membres du « FRUD armé » (Front pour la restauration de l’unité et de la démocratie), considéré comme un groupe terroriste par les autorités djiboutiennes…Recruté parmi la communauté afar du nord de Djibouti, le FRUD a lancé une rébellion contre le gouvernement en 1991, affirmant vouloir défendre les intérêts des Afars contre les Issas, l’autre grande communauté ethnique du pays. Le groupe s’est ensuite scindé et, bien que le FRUD soit membre de la coalition UMP au pouvoir qui soutient le président Ismaïl Omar Guelleh, la branche armée reste engagée dans la résistance armée.

 

AFRIQUE DE L’OUEST SENEGAL SELON JEUNE AFRIQUE : Sénégal : plus de 15 000 euros versés aux familles endeuillées par les violences politiques. Le gouvernement du Sénégal a alloué 10 millions de FCFA, soit plus de 15 000 euros, à chaque famille comptant une personne morte lors des violences politiques entre 2021 et 2024. « Il a été décidé l’octroi d’un montant de 10 millions de FCFA (15 300 euros) à chaque famille de personne décédée » lors de ces violences, a déclaré la ministre de la Famille et des solidarités, Maïmouna Dièye, dans une vidéo publiée samedi par l’Agence de presse sénégalaise publique (APS). 79 personnes ont été tuées pendant ces évènements, a-t-elle ajouté. Les familles endeuillées vont bénéficier d’une prise en charge de leurs enfants mineurs, d’une couverture sanitaire et de programmes d’assistance sociale et de santé. Plus de 2 000 ex-détenus et autres victimes vont en outre chacun bénéficier d’une « somme forfaitaire de 500 000 FCFA » (769 euros), a affirmé la ministre. Des centaines de personnes avaient été arrêtées lors de ces évènements. 

 

AFRIQUE DE L’OUEST KENYA SELON LE MONDE : Au Kenya, la police accusée d’enlèvements. Les corps de Justus Mutumwa, 33 ans, et de Martin Mwau, 29 ans, deux Kényans portés disparus depuis la mi-décembre, ont finalement été identifiés parmi les dépouilles non réclamées de la morgue de Nairobi, mercredi 29 janvier. L’annonce en a été faite jeudi, le jour même où Douglas Kanja, l’inspecteur général de la police, et Mohamed Amin, le chef de la Direction des affaires criminelles, deux des plus hauts responsables de la police, étaient auditionnés à propos des « quatre disparus de Mlolongo », comme les a surnommés la presse kényane. Outre Justus Mutumwa et Martin Mwau, deux autres hommes, Kalani Mwema et Steven Mbisi Kavingo, se sont, eux aussi, évaporés peu avant les fêtes de fin d’année dans les environs de Mlolongo, ville-dortoir de 130 000 habitants, à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Nairobi. Alors que l’identification des deux dépouilles n’avait pas encore été rendue publique, les deux responsables de la police ont répondu de façon évasive aux questions du juge qui les interrogeait…Depuis le mois de juin 2024 et les grandes manifestations antigouvernementales qui ont secoué le pays, des dizaines de Kényans, critiques du gouvernement, ont été enlevés en pleine rue par des hommes cagoulés.

 

AFRIQUE DE L’OUEST CÔTE D’IVOIRE SELON JEUNE AFRIQUE : « Quand je serai élu… » Avec sa tournée « Côcôcô », Laurent Gbagbo se lance en campagne. Candidat à l’élection présidentielle du 25 octobre 2025, l’ancien président Laurent Gbagbo entame une série de rencontres et de meetings dans le pays, en vue de mobiliser ses partisans. Baptisée « Côcôcô » (expression pour signifier l’action de frapper à une porte), cette tournée a débuté le 25 janvier par « une visite de compassion » aux populations d’Adjamé-village qui ont souffert des politiques de déguerpissements. « L’objectif est de permettre à l’ancien président de s’adresser à toutes les couches de la population ivoirienne », selon le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), formation fondée par Gbagbo à son retour au pays en 2021 après son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI)…Officiellement investi en mai par son parti, Laurent Gbagbo reste toutefois inéligible en raison d’une condamnation en 2018 par la justice ivoirienne à 20 ans de prison pour le « braquage » de la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) en 2011. Lors d’une réunion de son parti début janvier, l’ancien président, gracié en 2022 par Alassane Ouattara, a affirmé faire de sa réinscription sur la liste électorale une priorité.

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