AFRIQUE 2050 : Le Botswana voit un risque d'absence d'accord de vente De Beers d'ici fin 2020 Actualité Afrique 2050 27 août 2020
27 août 2020 - 00:06 - 3053vues
Par la rédaction de RadioTamTam
Le gouvernement du Botswana a déclaré qu'il y avait un risque qu'il ne soit pas en mesure de renouveler un accord de vente de 10 ans avec De Beers avant la fin du mois de décembre, à l'expiration de l'accord actuel, car la pandémie de COVID-19 a retardé les négociations .
"La situation idéale serait de mettre fin aux pourparlers d'ici décembre, mais il n'y a aucune garantie que cela se produise", a déclaré à Reuters Mmetla Masire, secrétaire permanent au ministère des Minéraux, dans une interview lundi soir.
Il a déclaré que le gouvernement avait repris les négociations, mais que les restrictions de voyage avaient ralenti les progrès.
Le principal producteur de diamants De Beers, qui fait partie d'Anglo American, a déclaré qu'il pourrait continuer à fonctionner temporairement dans le cadre de l'accord existant en cas de retard.
«Nous restons concentrés sur la collaboration avec le gouvernement concernant le prochain accord et cherchons à le finaliser», a déclaré la porte-parole de De Beers, Kesego Okie, dans une réponse par courrier électronique.
Un accord est nécessaire pour la Debswana Mining Company, détenue conjointement par De Beers et le gouvernement du Botswana, car elle fournit au pays environ les deux tiers de ses devises et représente un cinquième de son PIB.
Pour De Beers, un accord fournirait encore 10 ans de clarté sur les conditions de ses revenus provenant de la source de 70% de ses diamants et de 90% de ses ventes.
Tout retard retarderait les efforts du président Mokgweetsi Masisi pour créer des emplois dans un pays où le chômage est élevé en stimulant une industrie naissante de polissage et de taille des diamants.
En 2011, De Beers a accepté de transférer ses ventes mondiales de sightholders, qui représentent 90% de ses ventes totales, de Londres à Gaborone, générant des investissements et des milliers d'emplois dans ce pays d'Afrique australe.
Ni De Beers ni Masire ne donneraient de détails sur les négociations en cours.
Avi Krawitz, un analyste du fournisseur d'informations sur les diamants basé en Israël Rapaport, a déclaré qu'un point de blocage était probablement le souhait du gouvernement d'augmenter sa part de diamants produits par Debswana par rapport aux 15% convenus en 2011, ou d'obtenir une plus grande part de diamants des pierres.
SOURCE: REUTERS AFRIQUE
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