AFRIQUE 2050 : POLITIQUE Crise au Mali et en Côte d’Ivoire Guillaume Soro tacle la CEDEAO, l’UA et l’ONU Actualité Afrique 2050 30 août 2020
30 août 2020 - 21:17 - 3087vues
Par la Rédaction de RadioTamTam
A travers une réflexion publiée sur sa page facebook, l’ancien président du parlement ivorien et candidat recalé à la Présidentielle d’octobre prochain, Guillaume Soro a analysé la situation qui prévaut actuellement au Mali et en Côte d’Ivoire. Dans son post, il a taclé la CEDEAO, l’Union Africaine ainsi que l’ONU.
L’ancien président du parlement de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro pense que ce qui se passe actuellement au Mali et en Côte d’Ivoire est une révolte des peuples longtemps opprimés, qui ont soif de dignité, de liberté et veulent assumer leur destin. Selon lui, les dirigeants africains devraient le comprendre et savoir que normalement, ils sont élus pour assurer le bien-être et le bonheur de leurs peuples.
«Lorsqu’ils manquent à leurs devoirs à l’égard de leurs peuples, ceux-ci ont le droit de leur retirer leur confiance par la voie légitime d’une insurrection populaire, ce qui est prévu dans toutes les Constitutions des pays du monde, que ce soit dans notre pays, la Côte d’Ivoire, ou au Mali ou encore dans n’importe quel autre pays Africain ou Européen», a-t-il souligné.
Pour lui, les organisations africaines sont censées être les émanations des peuples et par prolongation les organisations internationales devraient garantir le bon fonctionnement des institutions et se ranger du côté des peuples pour défendre ses libertés lorsque celles-ci sont bafouées.
Mais il regrette que ces organisations ne jouent pas bien leurs rôles et semblent se ranger du côté des chefs d’État contre leurs peuples. «Les peuples souverains ont le droit et leur mot à dire dans la gouvernance de leur pays et peuvent se lever si tel est leur souhait, pour dire NON à la dictature», a-t-il martelé.
Guillaume Soro félicite le peuple malien
L’ancien allié politique du président ivoirien Alassane Ouattara, Guillaume Soro a félicité le peuple malien dans toutes ses composantes pour avoir pris ses responsabilités, le mardi 18 Août dernier.
«Toutes les organisations, de la CEDEAO, en passant par l’UA et les autres qui imposent son diktat au Mali nous montrent clairement qu’ils n’en ont rien à faire des aspirations et du bonheur légitime des peuples Africains qu’ils veulent plutôt voir enchaîner comme des esclaves!», s’est-il indigné.
Et de poursuivre : «C’est une forme de lutte des classes, parce qu’en vérité, ces organisations ne servent qu’à protéger les Chefs d’État et sont totalement déconnectées des peuples qu’elles prétendent pourtant servir. Ces organisations, comme la CEDEAO, ne se sentent concernées que lorsque les privilèges des Chefs d’État sont menacés».
Pour finir, il a invité le peuple africain à prendre son destin en main en brisant toutes ses chaînes.
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