GABON : Emission phare « Assélé vous parle » Ali Bongo Doit partir Actualité Afrique 2050 08 juin 2020
08 juin 2020 - 16:42 - 7701vues
Par La rédaction de RadioTamTam
Depuis son AVC le 24 octobre 2018, le neveu supposé de Jean-Boniface Asselé a donné quelques signes de rétablissement. Le vieux général ne lâche rien, il monte encore au créneau pour demander à Ali Bongo, s'il est encore vivant, il souhaite une rencontre vue à vue afin de demander Ali Bongo de quitter le pouvoir. Le fondateur du Centre des libéraux réformateurs (CLR) souligne en aparté qu'il parle en tant que citoyen gabonais, car il juge que sa demande est motivée sur la situation de l'état de santé précaire du chef de l'Etat gabonais.
Le vieux patriarche des Dabany souhaite vider le sac en disant les 4 vérités à Ali Bongo. Problème, Sylvia Bongo et le clan des corses qui l'entourent avec quelques extrémistes Téké et leurs bouffons obamba ont construit la ligne Maginot au palais de marbre.
Jean-Boniface Asselé a clairement reconnu que depuis l'AVC survenu en Arabie Saoudite de son supposé neveu, il ne l'a plus jamais rencontré. Qu'il vit dans un bunker et sa famille est exclue de lui rendre visite !
Dans son émission phare « Assélé vous parle » qui se déroule sur radio Génération Nouvelle, le Fondateur du Cercle des Libéraux Réformateurs (CLR) et membre de la « Majorité pour l'émergence » enfonce le clou en demandant publiquement au chef de l'Etat de quitter le pouvoir. Le vieux baroudeur insiste sur l'état de santé fragile depuis son AVC de son supposé neveu président.
Au cour de la discussion il insiste « s'il ne tenait qu'à moi, Jean-Boniface Assélé, en tant qu'individu, j'irais voir Ali Bongo pour lui dire, tu es malade, remets ton pouvoir à ton peuple, en leur disant que tu te soignes et que tu reviendra, tu es encore jeune, tu pourrais reprendre les rênes parce que tu as un peuple qui t'aime et tu as le pays que tu défends. » a ainsi répondu à un auditeur au cour de l'émission.
Il s'indigne que personne dans son entourage n'ose tenir ce langage de vérité à Ali bongo. Il poursuit, « quand l'occasion lui sera donnée, il réunirait sa famille en vue de conseiller à leur fils de quitter le pouvoir, s'il ne tenait qu'à lui, il verrait tous les autres pour qu'on discute avec Ali Bongo pour le convaincre d'aller se faire soigner, parce qu'on a besoin de lui. » Le vieux général radote « qu'il laisse le pouvoir au peuple. Que le peuple s'organise, mais qu'on lui assure des conditions de vie correcte comme à tous les chefs d'Etat du monde.»
« Pourquoi ne le dit-on pas ? Où est le mal à ça » s'interroge-t-il
Le Fondateur du CLR a peur que le mouvement perceptible au sein d'une partie de l'opinion nationale ne découle sur les manifestations populaires qui peuvent aboutir sur les violences. « Moi, je ne veux pas de ça » a-t-il réagit, sa phrase subliminale semble affirmer qu'en cas de mouvement populaire sa vie (Ali Bongo) ne sera pas épargnée.
Conclusion :
L’expression « le Gabon d’après ne sera plus comme avant » est légitime et constitue une espérance pour beaucoup qui ne doit pas demeurer une injonction. Jean-Boniface Assélé vous parle sans méthode, c’est à vous maintenant de trouver la bonne méthode des réflexions et des thématiques. Car il ne suffira pas de forger des discours ou des incantations sur le « Bongo Doit Partir » qui serait désormais consensuelle. Le mal gabonais est profond, il exige du temps de résolutions et un travail collectif, pour établir les lignes de force d’un état des lieux des forces et des faiblesses.
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