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VOYAGES EN AFRIQUE : Covid-19 l’évènementiel paralysé, les affaires en chute libre dans les centres hôteliers et touristiques #Voyage 14 avril 2020

14 avril 2020 à 18h49 - 2686 vues

Par La rédaction de RadioTamTam

Les effets dévastateurs de la pandémie du coronavirus n’épargnent plus aucun secteur. Chaque acteur dans son quotidien, fait face à une réduction drastique de son chiffre d’affaires. C’est là la résultante d’une série de mesures prises par le pouvoir central pour contrer la propagation du virus.

Interdiction de grand regroupement, mises en quarantaine systématique de toute personne en provenance de l’étranger, limitation de toute grande manifestions à un effectif très limité. Voilà entre autres, les mesures qui ne font peser d’importantes menaces sur certaines affaires.

Responsable accueil dans un hôtel à Abomey-calavi, Didier Hinnou, témoigne : «Les mesures prises par le gouvernement constituent pour nous, un grand coup. Avant la mesure, nous avions quelques réservations de certaines organisations pour des rencontres dans nos salles de réunion. Mais à cause de l’interdiction des regroupements, les clients ont annulé les rencontres».

A sa suite, Alexandrine Mangbè, caissière du même centre hôtelier poursuit, «Même les touristes qui viennent prendre de chambre chez nous, sont rare par ces temps qui courent. On n’en reçoit plus». A en croire Alexandrine, leur centre hôtelier ne fait plus d’entrée si ce n’est les quelques rares clients du snack. «Si nous continuons par venir, c’est juste pour faire acte de présence au poste» a-t-elle conclu.

Du côté des prestataires de chaises et bâches, c’est le même refrain. «Rien ne va» s’est en effet empressé de répondre Tiburce Nobimè, promoteur d’un centre de prestation de bâches, chaises et d’ustensiles pour service traiteur à Godomey.

En poursuivant, il justifie : «Ce sont ceux qui font diverses cérémonies les week ends qui nous sollicitent. Habituellement, nous nous recevons des sollicitations que nous déclinons parce que déjà pris sur une autres cérémonie. Mais depuis que les cérémonies sont interdites, les organisateurs font tout dans un coin et, on a plus de sollicitions».

L’évènementiel est en panne a-t-il fait savoir arguant qu’il faisait des entrées de 250.000 à 400.000FCFA chaque semaine pour location de chaises, bâches, ustensiles. Le plus dure, selon lui, ce sont les quelques jeunes qui profitent des revenus de la logistiques pour joindre les deux bouts «J’ai une dizaine de jeunes qui m’aident dans la logistiques et l’installation sur les sites d’évènement. Mais si moi-même je ne fais plus d’entrée et que je ne peux pas payer au prorata du travail abattu. Donc, imaginez leur sort».

Ezéchiel Fanoudon, prestataires d’équipements de sonorisation reprend la même complainte que Tiburce Nobimè avant d’ajouter qu’il ne se cherche maintenant qu’avec quelques réparations de portables où il s’essaie.

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